La France: Le Président HOLLANDE a hérité des conséquences de la guerre en Libye que la France avait engagée en compagnie de l’Angleterre, des USA et du Qatar. Mais sa philosophie politique inspirée du socialisme et de l’humanisme l’incline plutôt à privilégier la justice et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, les droits de l’homme et l’inviolabilité des frontières héritées de la colonisation, contrairement à son prédécesseur de la droite libérale dont la philosophie hégémonique penchait surtout pour la préférence nationale. En son âme et conscience, le Président Hollande sait que la crise au Mali et le calvaire des populations qu’elle a induits sont en grande partie provoqués par les agissements de son prédécesseur.
En plus de ces considérations, si l’engagement militaire de la France pour libèrer les territoires occupés du Mali peut faciliter des partenariats avec ce dernier pour l’exploitation de ses ressources pétrolières et minières, alors ce sera une bonne nouvelle pour les deux pays; le Mali qui n’a ni les moyens techniques, ni les moyens financiers d’exploiter ses importantes ressources, devra compter sur l’expertise et la clairvoyance de ses autorités qui, en bons patriotes, défendront les intérêts de leur pays.
LE QATAR : La communauté internationale devra trouver la meilleure formule pour dédommager l’Emir du Qatar conformément aux investissements financiers qu’il a consentis à l’occasion de la Guerre autorisée par l’ONU contre la Libye de Khadafi. Le Président Sarkozy serait un bon consultant pour l’occasion.
Le Président Hollande devra parler avec le prochain Président des USA pour arrêter les activités de déstabilisation d’Etats souverains et de promotion du terrorisme international de la part de l’Emir du Qatar et de ses acolytes.
USA : Les Américains sont très regardants sur tout ce qui touche au terrorisme et à la violation des droits de l’homme fondamentaux, ils sont aussi très réfractaires à ces phénomènes qu’ils traquent partout dans le monde. Seuls des impératifs de politique intérieure du fait de l’élection présidentielle peuvent justifier les tergiversations et les hésitations compréhensibles de l’administration Obama.
Ce qui est par contre incompréhensible, inacceptable et qui heurte toutes les bonnes consciences et la morale la plus libérale, c’est le parfum d’opposition des autorités civiles et militaires américaines à l’intervention militaire contre les terroristes qui occupent le nord du Mali et soumettent depuis plus de sept mois les populations à des crimes horribles, des mutilations d’hommes et de femmes et à des viols multiples.
Faire preuve d’indifférence à autant de crimes et de violations répétées des droits humains fondamentaux n’est pas conforme aux valeurs du Peuple américain.
Peut-être aussi que le Président Obama voudrait attendre son élection pour diriger les assauts militaires de la communauté internationale contre les terroristes qui occupent les territoires du nord du Mali, histoire d’avoir une place de choix lors des négociations avec les autorités maliennes pour l’exploitation des gisements importants du pétrole malien. Si c’est le cas, alors le Président Obama et son administration doivent comprendre que la paix, la liberté et la sécurité des populations du nord Mali qui souffrent le martyre ne peuvent pas attendre. Donc la guerre pour déloger ces voyous c’est maintenant.
En ce qui concerne l’argument des élections avant la libération des territoires occupés, nous de manderons à son excellence le Président Obama de faire preuve d’un peu de cohérence. De quelle légitimité peut se prévaloir un Président élu par les ressortissants de seulement 1/3 du territoire de son pays, même s’ils représentent la majorité de la population ? L’élection ne peut légalement se tenir que dans un Mali avec son intégrité territoriale rétablie ou dans un Mali officiellement et légalement partitionné. Ce dont les Maliens ne veulent pas.
Parce qu’il a de bonnes relations avec toutes les puissances économiques et financières du Monde, le Mali les invitera toutes à venir négocier avec lui l’exploitation de ses ressources pétrolières immenses dans une totale transparence et dans l’intérêt de toutes ses populations.
La Chine: Le Mali a toujours entretenu des relations d’amitié et de respect mutuel avec ces deux grandes nations dans le cadre du Mouvement des Non alignés depuis le Président Modibo.
Le Mali fait partie des premiers pays au sud du Sahara à avoir établi des relations diplomatiques avec la Chine depuis plus de cinquante ans. Les relations amicales entre ces deux pays ont survécu à plusieurs générations de dirigeants qui les ont bien cultivées et entretenues malgré les nombreux conflits et crise intervenues dans le monde depuis.
Sur le plan des relations internationales, la Chine a toujours bénéficié du soutien désintéressé et amical du Mali. Le Mali sait pouvoir toujours compter sur l’amitié de l’Etat et de la grande nation la Chinois.
La Chine et le Mali sont des amis pour toujours.
La Russie : Comme avec la Chine, le Mali entretient des relations amicales depuis 1960 avec l’URSS (actuelle RUSSIE) basées sur les valeurs positives du Socialisme. La coopération avec la Russie a permis la formation de milliers de maliens en RUSSIE (ex URSS), ce qui a favorisé plus d’une centaine de mariages mixtes entre des maliens et des femmes russes qui vivent complètement intégrées au Mali.
La Russie a gracieusement contribué aux efforts de développement du Mali par la construction de plusieurs infrastructures dont une cimenterie, un stade de 25 mille places, un hôpital (Gabriel Touré), la Haute Ecole d’Administration, l’Institut Agricole Polytechnique, l’aérodrome de Gao aujourd’hui entre les mains des terroristes, etc.….
Toute la coopération russo-malienne a toujours été strictement basée sur l’amitié profonde entre les deux pays, l’annulation de la dette de 124 millions de dollars US EN 2003 en est une parfaite illustration. Tout cela pour dire que le Mali sait que le soutien de la Russie ne lui fera jamais défaut, surtout dans ces moments sombres.
Tous les Etats du Monde libre qui sont tentés, par ignorance de la réalité du terrain ou par fumisterie politique, de jouer la carte du MNLA, doivent savoir qu’ils font la politique des terroristes et cela ne saurait passer pour les raisons évidentes que, du point de vue sociologique, la population touareg est minoritaire (-10%) dans la zone de l’«AZAWAD» et les populations majoritaires sonrai, peul, arabes, etc.… sont, dans leur grande majorité, pour l’intégrité territoire du Mali. Il s’y ajoute que, du point de vue militaire, les groupes terroristes d’occupation sont mieux armés et déterminés à ne pas laisser le MNLA installer son administration dans la zone
Quel Emissaire de l’ONU pour le Mali ?
Au de-là de son expérience internationale, l’émissaire de l’ONU doit avoir une bonne connaissance de la zone du Sahel ; de préférence être ressortissant d’un pays du Sahel. Il peut être civil ou militaire avec le grade de Colonel au moins.
Il doit connaître le Mali et être ami du Mali et ne doit avoir aucun lien privé avec le Capitaine Blaise Compaoré:
Sur la base de ces différents critères dégagés, nous soumettons cette liste non exhaustive à l’appréciation de Monsieur BAN KI MOON, Secrétaire Général de l’ONU
Président Abdou DIOUF Secrétaire général de la Francophonie
Président Jerry Rawlings du Ghana
Président John Kuffor
Président Général Saliou Djibo du Niger
Koffi Anan Ancien Secrétaire général de l’ONU
Pr Ibrahima Fall, Ancien Secrétaire-général adjoint de l’ONU
Professeur Albert Tévoédjrè, Médiateur de la République du Bénin
Général Babacar GUEYE, Conseiller militaire du Secrétaire général de l’ONU