C’est le constat difficile et inacceptable qu’on a fait de cette crise qui dure au vu et au su de tout le monde.
Pour plusieurs personnes interrogées comme Mohamed et Fatim « le nord vit au rythme des islamistes même si c’est difficile et exaspérant, mais tout le monde se sent fiers d’être un Malien et fait confiance à ce pays ». Pour nos interlocuteurs : « La cupidité de ces islamistes (AQMI, Salafistes, Moudjahidines, MUJAO et autres) sèment la terreur au nord du Mali sans pudeur, ni liberté. La rentrée des écoles s’est fait timidement et dans l’amertume ».
Selon nos sources, à la rentrée des classes, les filles étaient obligées de se couvrir de haut en bas. Mieux, elles ont été séparées des garçons. La Charia oblige. « La folie d’imposer la Charia au Mali tout entier a amenée nos frères du nord à vivre dans des conditions difficiles et choquantes tantôt c’est la destruction des muselés ou la coupure des mains. La liberté n’est qu’un rêve pour les Gaois qui vivent sans amour. Mais malgré ce tableau sombre, les populations du nord attendent massivement la libération du nord et font confiance aux forces des armées du Mali », expliquent des jeunes venant des villes occupées.