Pour peaufiner sa copie pour les futures négociations, le gouvernement malien a rencontré samedi 7 février des partis politiques, de nombreuses associations de jeunes, de femmes et des membres de la société civile. Les échanges ont notamment porté sur les propositions faites par la médiation pour un accord entre Bamako et les groupes rebelles.
Le gouvernement malien se trouve tiraillé. D’un côté, une partie de la classe politique malienne et de la société civile locale estime que le projet d’accord d’Alger sur certains points est favorable aux rebelles. D’un autre côté, pour les groupes rebelles ce projet d’accord ne prend pas en compte toutes leurs revendications. Bamako marche donc sur des œufs. D’autant plus que, l’opposition malienne refuse à la fois la forme et le fond de la rencontre qui a eu lieu samedi. Celle-ci a refusé de s’associer au débat.
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