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25 milliards de FCFA pour la réhabilitation des aménagements hydrauliques de Sélingué et de Sotuba
Publié le lundi 9 fevrier 2015  |  Infosept




Le Gouvernement a adopté un projet d’ordonnance autorisant la ratification de l’Accord d’un prêt signé à Bamako le 14 novembre 2014 entre l’Etat malien et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), pour le financement partiel du Projet de réhabilitation des aménagements hydrauliques de Sélingué et de Sotuba.

Par le présent accord de prêt d’un montant de vingt-cinq milliards (25 000 000 000) de francs CFA, la Banque Ouest Africaine de Développement contribue au financement partiel du Projet de réhabilitation des aménagements hydrauliques de Sélingué et de Sotuba.

Ce projet a pour objectif de contribuer à la fourniture régulière de l’énergie électrique à moindre coût, d’ici l’horizon 2018, à travers :la réhabilitation des centrales hydroélectriques de Sélingué et de Sotuba, le recouvrement des productibles nominaux des deux centrales hydroélectriques pour 220 GWh/an et 35 GWh/an respectivement pour Sélingué et Sotuba, l’arrêt des centrales thermiques des localités de Kangaba et de Ouéléssébougou pour servir de secours à celles de Sélingué et de Sotuba en cas de besoins et l’amélioration de l’accès à l’électricité pour mille deux cents (1 200 ) abonnés supplémentaires dans les villes de Kangaba, Ouéléssébougou et quinze (15) autres localités.

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52% des filles de 0 à 15 ans à Bamako sont excisées !
Les mutilations génitales féminines constituent un véritable problème de santé publique au Mali avec une prévalence nationale de 85,6%. Et, selon les résultats de l’étude prospective réalisée à Bamako par l’association malienne de Pédiatrie, sur 1980 filles qui ont subi un examen physique, 1027 filles étaient excisées, soit une prévalence de 52%. Ainsi, dans 88,6% des cas, les filles ont été excisées avant leur premier anniversaire, dont 28,6% avant un mois de vie, avec une moyenne d’âge de 4,6% mois, un minimum de 4 jours et un maximum de 10 ans. Toujours selon les résultats de cette étude, l’excision était réalisée à domicile dans 77,6% des cas, suivi du domicile de l’exciseuse dans 19% des cas et au sein des formations sanitaires dans 2,1% des cas et 99,8% des exciseuses avaient reçu une récompense. Dans 65,5%, elles avaient reçu un montant compris entre 1000 et 2500fcfa et ou des savons dans 67,6% des cas. Et, dans 1,2% des cas, il existait un rapport entre le motif de consultation et l’excision. Parmi les motifs retrouvés on notait les troubles urinaires dans 33,3% des cas suivis respectivement de l’infection au VIH secondaire à l’excision dans 16,7% des cas, de l’hémorragie dans 16,7% et de douleur dans 16,7% aussi des cas et des chéloïdes dans 8,3% des cas.

Notons que la pratique de l’excision est profondément incrustée dans la société malienne. La prévalence de l’excision est en diminution progressive au Mali et les auteurs de cette étude invite les acteurs impliqués dans la lutte à renforcer leur bataille pour mettre fin à cette pratique.

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Le cri de cœur du personnel de la Polyclinique Pasteur

Les travailleurs de la Polyclinique Pasteur étaient face à la Presse ce vendredi 6 février 2015 à la Maison de la Presse pour exprimer leur cri de cœur suite à la fermeture le 11 novembre 2014 de l’établissement dans l’affaire dite de l’importation du virus Ebola.

Selon le secrétaire général du comité syndical de la polyclinique Pasteur, à la suite de ce qu’il qualifie d’incident (l’importation du virus Ebola au Mali), les travailleurs ont payé un lourd tribut, car, dit-il, «nous avons perdu deux collègues et nous avons été jeté en pâture avec des conséquences des fois dramatiques comme des tentatives de lynchage, des divorces, des distensions dans les bonnes relations au sein d’une même famille et des conflits avec le voisinage». M. Souhel Haïdara ajoutera que «et comme cela ne suffisait pas, on nous prive de quoi nourrir nos familles, une situation qui détruira totalement la stabilité dans nos foyers respectifs».

A ce jour, dit-il, la polyclinique Pasteur est techniquement et médicalement opérationnelle.

Pour les responsables syndicaux de l’établissement sanitaire privé, la fermeture a aussi privé la population de soins de santé, dans certains cas entrainé une rupture dans leur traitements ; ce qui a malheureusement fait des victimes.

Dans une déclaration, les travailleurs de la polyclinique Pasteur sollicite le Gouvernement à lever la mesure conservatoire de fermeture de l’établissement afin de permettre à ces nombreux employés de reprendre service pour le mieux être des patients, qui ont tant besoin de soins, de traitement que d’hospitalisation.

Ils ont outre exhorté les autorités à situer toutes les responsabilités relatives à cette situation et à permettre la réouverture sans délai d la clinique Pasteur.

A retenir que la cérémonie a été marquée aussi par l’observation d’une minute de silence à la mémoire des victimes d’Ebola au Mali.



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Pourparlers inter-maliens à Alger

Le gouvernement en concertation avec les forces vives de la Nation

Dans la perspective de la reprise prochaine des pourparlers inclusifs inter-maliens d’Alger, le Gouvernement à travers le ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale a organisé ce samedi 7 février dernier au CICB une table ronde avec les Forces vives de la Nation sur le «Projet d’accord de paix et de réconciliation au Mali» soumis par l’équipe de la médiation internationale aux différentes parties.

Cette rencontre avait pour objectif d’échanger en profondeur et de recueillir les suggestions et recommandations des forces vives de la Nation sur ledit document afin de renforcer les capacités de négociations et d’améliorer le mémorandum de la délégation gouvernementale aux pourparlers d’Alger.

Cette importante rencontre, qui concernait les partis politiques de la majorité et de l’opposition, les organisations de la société civile, les autorités traditionnelles et coutumières, les associations religieuses, les syndicats des travailleurs et les organismes de droit de l’homme, a permis au Gouvernement de réécouter les forces vives de la Nation sur ledit document.
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