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Suite aux affrontements à Tabankort et aux manifestations à Gao : 39 blessés sur les bras de la Croix-Rouge à Gao
Publié le mardi 10 fevrier 2015  |  Le Soir de Bamako
Le
© Autre presse par DR
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR)




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Certes, on est loin de la grande euphorie de lendemain électoral de septembre 2013, mais pas assez lointain pour voir un président de la République qui nageait dans une popularité indescriptible tomber si bas dans l’opinion et auprès de ses principaux soutiens.

Entre la fin janvier et la semaine passée, groupes rebelles et pro-gouvernementaux se sont affrontés dans la région de Tabankort. “On nous a signalé que des familles se trouvaient prises au piège des combats. Leur situation nous préoccupe et nous allons tout mettre en oeuvre pour pouvoir leur porter secours”, indique Christoph Luedi, chef de la délégation du Cicr au Mali. “La priorité consiste à évaluer rapidement les besoins des personnes touchées, afin de leur venir en aide le plus rapidement possible”.

“La plupart des patients que nous soignons ont été blessés par balles et nous devons les opérer”, précise Aly Ouattara, chef de projet du Cicr à l’hôpital de Gao. “Ils sont arrivés dans l’hôpital avec des traumatismes graves tels que des plaies et des fractures sévères”.

Malgré les difficultés rencontrées, le Cicr poursuit ses démarches auprès de toutes les parties concernées, afin de pouvoir aider la population touchée par les combats. Les équipes du Cicr présentes dans toutes les régions du Nord du Mali continuent de suivre de très près l’évolution de la situation et ses conséquences humanitaires. “Nous envisageons un renforcement des capacités d’intervention de nos équipes à Kidal, d’où nous pourrons intervenir plus rapidement”, ajoute M. Luedi.

Le Cicr rappelle aux parties concernées qu’en cas d’affrontements armés, elles sont tenues de respecter les obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire, et qu’elles doivent en particulier protéger la population civile et l’ensemble des personnes qui ne participent plus aux combats.

Source: Cicr (les titres sont de la Rédaction du journal)
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