Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L'Indicateur Renouveau N° 1361 du 8/10/2012

Voir la Titrologie

  Sondage

 Autres articles

 Météo


Comment

Politique

Reconquête des régions du nord : Les Maliens perdent espoir
Publié le lundi 8 octobre 2012  |  L'Indicateur Renouveau




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Depuis des mois la situation sociopolitique du Mali est devenue un problème majeur sur le plan national que sur le plan international à cause de l’occupation plus de 2/3 de son territoire par des islamistes. De ce fait elle a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Face cette situation la population civile commence à perdre espoir quant à la réunification du pays dans un court délai. Nous avons recueillis leurs sentiments pour vous.

OUSMANE TRAORE, ETUDIANT

« On a l’impression que les autorités de la transition ne veulent pas que la situation redevienne normale, car elles ne font presque rien allant dans ce sens. Dans de pareilles situations, elles doivent être unies comme un seul homme pour redresser la pente. Mais tout le monde voit que les maîtres de la transition (le président de la République par intérim, Pr Dioncounda Traoré ; le Premier Ministre, Cheick Modibo Diarra et l’homme fort de Kati, capitaine Amadou Haya Sanogo) sont totalement divisés. Ils sont toujours opposés par rapport aux propositions de sortie de crise. La mise en place du Gouvernement d’union nation a fait énormément de bruits au sien de la classe politique que de la société civile, aussi par rapport au déploiement des forces de la Cédéao pour libérer les régions occupées par les bandits armés, ils ne sont toujours pas sur la même longueur d’onde. Je ne crois plus à une récupération rapide de ces régions occupées. Que Dieu sauve notre cher Mali ».

LAMINE SAMAKE, TAILLEUR

« J’ai vraiment peur de la situation que vit notre pays. L’intérêt privé prend le dessus sur le collectif. Aujourd’hui au Mali, on a compris que le moi est plus important que la patrie. Or ça doit être le contraire pour qu’on puisse surmonter les difficultés liées à cette crise que vit actuellement notre pays. Jusqu’à preuve du contraire, je ne vois pas d’issue favorable pour notre cher Mali avec ces gens ».

MOULAYE DIARRA, FONCTIONNAIRE

« Je n’ai jamais vu une situation pareille dans ma vie. La crise malienne est très difficile à gérer. On a l’impression que les autres s’inquiètent plus pour le Mali que les Maliens eux-mêmes. Tandis que les pays amis sont prêts à venir en aide au Mali pour qu’il puisse recouvrir son intégrité territoriale, les Maliens mêmes sont divisés sur les plans politique et militaire ».

DJENEBA BENGALY, ETUDIANTE

« Je crois qu’on doit attendre encore plus longtemps pour la libération du Nord de notre pays. C’est avec beaucoup de tristesse que je dis cela. Il faut juste voir ce que nos autorités de transition font pour résoudre cette crise. Elles ne font que donner plus de confiance à l’adversaire par leur division. Le Mali est aujourd’hui un bateau à 3 commandants et chacun se croit le maître suprême ».

AMADOU SAMAKE, OUVRIER

« Tout ce que j’ai à dire à nos autorités de transition, c’est qu’elles sont en train de faire souffrir les Maliens. Nous soufrons dans nos chairs et même dans nos esprits. Elles ont trahi notre confiance. Qu’elles s’en aillent si elles ne se sentent pas à mesure de gérer cette situation ».

Propos recueillis par Youssouf Coulibaly

 Commentaires