Exilé depuis avril 2012 à Dakar à la suite du putsch qui a accéléré l’occupation du Nord, le Président Amadou Toumani Touré semble avoir beaucoup changé.
Leur prix d’achat fait effet à la fois sur la richesse des pays producteurs et la montée des prix des produits industriels consommés. Plus le pétrole et le gaz sont chers, plus les produits de première nécessité connaissent des prix exorbitants. Sans oublier les frais de transports de personnes et des biens. Dans six mois, quelques soient les conséquences, cette manne appelée l’or noir connaîtra un prix très abordables. Mais, avec des conséquences sociales pour les pays producteurs qui l’ont comme principale source de revenu national.
C’est un véritable contre-choc mondial car les Etats-Unis d’Amérique qui extraient déjà leurs puits ne vont plus importer du pétrole et du Gaz. Désormais, ils produiront 10millions de barils par jour, autant que l’Arabie Saoudite. De même que cette dernière, les Etats-Unis à l’instar des pays développés qui affluaient vers les pays pétroliers, rendant les produits chers partout, eu égard de la quantité qu’ils consommaient, vont dès cette année commencer à en exporter. Ce qui, par conséquent donnera naissance à une abondance du pétrole et du Gaz, assurant ainsi une baisse des prix pour les consommateurs qui s’impatientent déjà.
Mais le hic en est que le pétrole et le Gaz qui baisseront ne se feront pas sans conséquences néfastes pour les pays exportateurs, dont les économies sont fortement alimentées par ces produits.
Socialement, pour les pays producteurs du pétrole, les éventuels cas de chômage, dus à cette baisse des prix, ne sentent pas bon pour le futur. Puisque non seulement, les économies des pays qui ont conquis des richesses grâce au pétrole et du gaz chuteront, mais le manque d’emploi pourrait conduire à la prolifération des zones d’insécurité sur la planète.
Combien de jeunes susceptibles d’être licenciés pourraient tourner l’esprit vers l’exode rural, le jihad et le banditisme ?
Espérons que cette baisse des prix de l’or noir, sans doute crue bénéfique en attendant, rime avec bonheur.
ISSIAKA TAMBOURA