De plus en plus on assiste à des occupations illicites du domaine public voire de la voie malgré l’existence des plans de lotissement de la zone concernée. A Missabougou, un homme de connivence avec un conseiller municipal du parti des Tigres a refusé de se conformer au plan de lotissement de la Z.RI MY , décision nos 485/ MC VI du 31- 10 – 2008 . Il s’oppose depuis quelques années à la casse de son bâtiment inachevé, construit avant le lotissement de la zone en question et qui bouche la rue. Pire, une partie de son bâtiment se trouve sur les parcelles des voisins.
Ceux-ci disent avoir informer les autorités municipales. C’est le silence Radio Le comportement de cet homme qui barre toite une rue de ce quartier tracée par les géomètres de la mairie se passe de tout commentaire et défraie la chronique . Les populations n’arrivent pas à comprendre cet état de fait d’un individu qui a refusé de déguerpir depuis 2008. D’où la grogne et le mécontentement des voisins qui s’interrogent. Est-ce là la preuve flagrante de la complicité et du laxisme des autorités municipales qui se montrent indifférentes face à la situation ? Ces mêmes autorités politiques ont-elles les mains trempées dans cette occupation illicite, fermant la rue ?
En tout cas, on a tendance à le croire. Pourquoi ne pas prendre des mesures pour démolir immédiatement ce bâtiment si réellement l’autorité compétente ne se reproche rien. C’est toute la problématique. Faut-il attende que les voisins immédiats passent à la confrontation, avec morts d’hommes pour que les responsables municipaux mairie se décide à trancher cette minime affaire d’occupation. Ils sont nombreux les habitants de cette zone de recasement des inondés de Missabougou et de Yirimadjo à croire que cette situation découle du manque de responsabilité des décideurs les plus autorisés à chargés de l’application des lois et règlement.
L’arbre ne doit pas cacher la forêt. Seule la mairie de la commune VI dispose de moyens légaux pour faire déguerpir cet occupant qui menace à tout bout de champ les habitants de cette zone. Il dit à qui veut l’entendre que les autorités municipales ne peuvent pas démolir ce bâtiment bien que construit illégalement. Pourtant tous ceux qui occupaient la zone avant le morcellement légal ont vu leur bâtiment rasé par des gradeurs. De qui ont peur les autorités municipales ? Jusqu’à quand vont-elles se laissées défier par cet individu
Il est regrettable qu’aujourd’hui , au moment les plus hautes autorités de la république sont engagées à assainir le domaine du cadastre, que des actes du genre se perpétuent au vu et au su des maires. Il urge que des mesures soient prises pour mettre fin à cette atteinte à l’ordre public..
Jean GOÏTA