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L'Indépendant N° 3118 du 8/10/2012

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Le ministère en charge des services vétérinaires interpellé : Un cheval égorgé et proposé à la vente dans un marché à bétail
Publié le lundi 8 octobre 2012  |  L'Indépendant




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L’animal a été égorgé dans un marché à bétail en face du cimetière de Lafiabougou. Proposé à la vente, le cadavre a disparu pour certainement finir dans la marmite de quelques malheureux consommateurs…

C’est le vendredi dernier, aux alentours de 15 heures que l’attention de certaines personnes a été attirée par un cheval gisant par terre au milieu d’un marché à bétail. Par curiosité, nous nous sommes approchés des vendeurs de moutons qui se trouvaient sur les lieux pour en savoir plus. Grosse surprise : nous constatons que l’animal a été égorgé. Il semble donc qu’il ne soit pas mort de mort naturelle mais a été bel et bien égorgé comme on le ferait d’un mouton, d’une vache ou d’une chèvre. Pour en savoir davantage, nous avons interrogé les marchands présents qui ont soutenu que l’animal est mort de mort naturelle. Pourquoi alors l’ont-ils égorgé ? Dubitatif, un des marchands nous répondit que c’est la tradition d’égorger un animal qui meurt de mort naturelle. Mais il s’empressa de nous demander si toutefois nous voulons acheter le cadavre. Notre réponse fut naturellement niet.

Mais le temps pour nous de faire quelques photos et de nous absenter pour quelques minutes, le cadavre avait disparu. Auparavant, nous avions demandé aux marchands de bétail, qui semblaient être les propriétaires de l’animal, si la mairie ou les services vétérinaires avaient été saisis de la mort de ce cheval. Leur réponse avait été niet. Mais voilà que le cadavre avait disparu sans laisser de traces. Comment et pourquoi ? Selon les marchands, ils ont payé 2 000F CFA à un charretier pour aller jeter le cadavre hors de la ville. Où ? Le marchand dit ne pas savoir où le charretier va amener le cadavre…

Cela ne semble guère le préoccuper. Beaucoup de mystères autour de ce cadavre… Comme on le voit, la vigilance doit être de mise. Une fois encore les services vétérinaires sont interpellés. Car, il faudra éviter que des cadavres d’animaux comme ceux des chevaux ou des chiens ne soient mis en vente dans nos marchés, mélangés à d’autres viandes plus ou moins saines.

En tout cas, il appartient maintenant aux autorités communales et aux services vétérinaires de se pencher sur le sort réservé à ce cheval égorgé et dont le cadavre a pris une direction inconnue… pour le moment. Peut-être pour toujours.

Mamadou FOFANA

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