L’Hôtel, le Radisson Blu de Bamako, le complexe hôtelier très VIP, a été convaincu de fraude sur l’électricité par les services d’EDM-SA. L’affaire en son temps, en 2012 pour être précis, avait défrayé la chronique locale. Pour gérer amicalement le préjudice imposé à la societé d’électricité, il avait été demandé à Radisson Blu, le paiement de plus de 600 millions de FCFA. S’est- il exécuter ?
L’affaire revient en bolide et s’invite au rôle du tribunal de grande instance de la CIV du district de Bamako, le mardi 24 février 2015
Madame Diarra Aminata Diarra, chef du service chargé de lutter contre la fraude d’EDM- SA et le géant hôtelier mondial, Radisson Blu, à travers sa filiale malienne, se retrouveront face à face, au Tribunal de grande Instance de la CIV. Ce sera le mardi 24 février 2015.
La Société EDM- SA, de filatures en enquêtes sur ses installations, était arrivé au sinistre constat selon lequel, le géant hôtelier, le Radisson Blu, pour le confort de sa clientèle et le renflouement de ses caisses, volait l’électricité, pour ne pas payer ce qu’il consommait réellement, malheureusement contre le bien et les intérêts de l’Etat du Mali. Une supercherie découverte quelques temps déjà et ayant fait l’objet d’entente pour règlement jamais honoré par Radisson avant la prise de fonction de la nouvelle responsable du service, qui a ordonné purement et simplement la coupure de l’électricité au niveau de l’hôtel, domicilié à l’ACI 2000. Comble de l’ironie. Au lieu de faire amende honorable et trouver un favorable terrain d’entente avec EDM – SA, Radisson Blu, commet ses conseils contre non pas la société d’électricité malienne, mais contre Mme Diarra Aminata Diarra, une cadre intègre, qui n’a fait que son travail et qui nous l’espérons, continuera dans la même voie. Le règlement à l’amiable qui s’en était
suivi, aurait exigé de Radisson Blu, le paiement cash de plus de 600 millions de nos francs, en compensation du préjudice causé à EDM- SA.
Sont-ils arrivés à une heureuse conclusion, que vont-ils se dire devant le juge ce 24 février. En attendant, le Jour ‘’J’’, la rédaction de la Nouvelle patrie, reviendra sur l’affaire dans son
entièreté dans ses très prochaines éditions.
Sory de Motti