Comme l’avait annoncé le président français lors de sa 5ème conférence de presse tenue le 5 février 2015, insistait sur l’importance de son voyage avec Angela Merckel à Kiev pour la négociation d’un accord de paix entre l’Ukraine et les séparatistes russes. Il disait en ces termes en répondant à l’une des questions concernant l’Ukraine : « On croit que la guerre est toujours pour les autres, on croit que toujours la guerre c’est loin, que la guerre ce n’est pas pour notre génération. N’imaginez pas que la guerre puisse être cette réalité », trop préoccupante pour avoir la solidarité des uns et des autres, surtout l’Allemagne à cet accord de paix en Ukraine, d’où la rencontre de MINSK.
Après une nuit blanche, 16 heures de négociation, les chefs d’Etats et leurs conseillers sont épuisés. Le président Ukrainien Pétro Porochenko souvent irrité reprochait à la Russie de faire rentrer une cinquantaine de chars à l’Est de son pays au moment même de la négociation, et le président russe Vladimir Poutine exaspéré avec un regard indigne, des discutions tendues entre les chefs d’Etats ont été conclues sur un accord de paix établie. François Hollande et Angela
Merkel peuvent se réjouir de cet accord fragile. Les Etats-Unis de leur côté félicitent l’accord et estiment qu’un grand pas a été fait.
François Hollande dira qu’il n’espère pour cet accord un effet durable. Et déjà le lendemain de l’accord fait l’objet d’un bilan de plus d’une vingtaine de morts, une dizaine de civils, 16 militaires du côté ukrainien, suite à un affrontement à l’Est de l’Ukraine.
Bassala Touré