Le rapport d’activités, le point d’exécution du budget 2014, le projet de programme d’activités et le projet de budget 2015 sont entre autre examens soumis à l’appréciation des administrateurs de l’Institut de Formation Judiciaire au cours de sa troisième session du conseil
d’administration. Les travaux de la cérémonie d’ouverture étaient présidés par Mahamadou Diarra, ministre de la Justice, des droits de l’homme, garde des sceaux.
A l’entame de ses propos introductifs, le ministre Diarra dira que 2014 a été une année difficile pour notre pays, avec un impact considérable sur le développement de l’activité économique en général et celui de l’Institut de Formation Judiciaire en particulier.
L’absence de ressources propres générées par l’Institut et le faible niveau de subvention de l’Etat mettent l’INFJ dans des conditions financières en deçà de son ambition, voire de son mandat. En 2014, cet Institut de formation Judiciaire a fonctionné par la seule subvention
de l’Etat d’un montant initial de deux cent deux millions cinq cent soixante-seize mille francs CFA (202.576.000) sur lesquels, il a fait une exécution de dépense d’un montant de cent quatre-vingt-cinq millions neuf cent quarante-quatre six cent cinquante-trois francs CFA. Ce qui donne un taux d’exécution appréciable mais à améliorer.
Le projet de budget 2015 se veut plus optimiste et ambitieux, compte tenu de l’évolution positive de l’environnement national et international de notre pays. Le montant global des prévisions en
recettes et en dépenses se chiffre à trois cent vingt un millions six cent quarante-cinq mille six cent soixante-sept francs CFA (321.645667). Selon le ministre de la Justice, des droits de l’homme, garde des sceaux, M. Mahamadou Diarra, ce montant quoi que modeste devrait permettre à L’Institut National de Formation Judiciaire d’obtenir des résultats plus importants qu’en 2014 avant d’engager les administrateurs à atteindre les résultats plus importants.
Mah Traoré