Cela fait 28 ans aujourd’hui qu’il exerce les activités présidentielles de la CAF, et espère en briguer un autre mandat.
Depuis 1987, il détient la chaise en or de la CAF et plus personne n’est capable de lui succéder. L’ivoirien Jacques Anouma longtemps pressenti pour sa succession a été malmené, éliminé de la course en 2012 par l’apparition d’une nouvelle règle des conditions d’éligibilités. Issa Hayatou réélu au Maroc (Marrakech) en mars 2013 veut encore un huitième mandat. Il aurait l’intention d’enlever l’âge limitant la présidence de la CAF à 70 ans. Et lui il en a 68 ans aujourd’hui. Tellement rusé il aimerait encore une fois et pour tout changer la condition d’éligibilité comme ça se passe à la FIFA de Joseph Blatter, sans limite ni durée indéterminée. « Comparaison n’est pas raison », « toujours imiter mais jamais égalé ». Certes Issa Hayatou a beaucoup apporté au Foot Ball africain qu’on ne saurait tout dire, ne ce reste qu’à dire l’évolution, le progrès, le bonheur.
Choses qui sont pertinemment voulues et espérées sinon recommandées à tout responsable d’apporter à son groupement. Mais le contraire n’est jamais souhaité, c’est-à dire mourir président de la CAF. L’adage ne dit-il pas qu’il y a un temps pour tout. Le changement est nécessaire, il le faut, surtout à temps.
Bassala Touré