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Lutte contre le Virus Ebola en Afrique de l’Ouest : L’AMC et la COMADE sont à pied d’œuvre
Publié le lundi 16 fevrier 2015  |  aBamako.com
Conférence
© aBamako.com par mouhamar
Conférence de presse sur le rôle et la Responsabilité des Organisations de la Société Civile pour la lutte contre le Virus Ebola en Afrique de l’Ouest.
Bamako, le 14 février 2015. Maison de la presse.L`ONG Africainwide Movement for children (AMC) en partenariat avec la COMADE a tenu une conférence de presse sur le rôle et la Responsabilité des Organisations de la Société Civile pour la lutte contre le Virus Ebola en Afrique de l` Ouest.




Pour jouer sa partition sur l’éradication de la maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest, The African Wide Movement for Children (AMC)/Mouvement Africain pour les Enfants en partenariat avec la Coalition Malienne des Droits de l’Enfant (COMADE) a organisé une conférence de presse le samedi 14 février 2015, à la maison de la presse de Bamako. Il s’agissait d’informer les journalistes, afin de sensibiliser la société civile, sur l’impact du virus sur les enfants tout en déterminant leurs rôles et responsabilité pour l’éradication du ditvirus en Afrique de l’ouest.

La conférence était animée par Colonel-major Naouma SYLLA, Représentant de la Direction Nationale de la Santé du Mali. A ses côtés, il avait M. Mohamadou Lamine CISSE, Coordinateur de l’AMC en Afrique de l’Ouest ; M. Ahmadou Bocar Tegueté, président de la COMADE et Me Kadidia Sangaré Coulibaly, présidente de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH). Dans son exposé, Dr Sylla a donné un aperçu sur le concept Ebola, ses modes de transmission et ses mesures préventives. La maladie à virus Ebola a été identifiée pour la première fois en 1967 à Niazana soudan et à zanboubou en RDC. Elle a donc fait son entrée en Afrique de l’ouest en début 2014, précisément en Guinée Conakry ; puis au Liberia et en Sierra Leone. L’épidémie sévissant au Mali depuis le 25 octobre 2014 est provoquée par une fillette rentrée de Guinée voisin et décédée du virus à Kayes. Elle a été déclarée « fini » au Mali le 19 janvier 2015 par le gouvernement malien et l’ONU, après avoir fait 8 cas dont 6 victimes.

Selon Dr Sylla, « Pour combattre cette maladie, il faut d’abord la connaître!». Il a indiqué que « dans un premier temps, la maladie prend une forme de fière ressemblant à une grippe ou à un paludisme, mais avec des signes qui l’accompagnent dès le début comme la nausée, le vomissement, la diarrhée sanglante, le saignement du nez, les douleurs musculaire etc. ». Parlant de ses modes de transmission, il a révélé deux voies principales, entre autres : les animaux sauvages (sauves-souris, Chimpanzés) et les personnes infectées. Au dire de Dr Sylla « Les sauves-souris peuvent transmettre à travers les restants des fruits qu’elles consomment ; tandis que la transmission interhumaine se fait à la suite de contacts directs avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées». Il a déploré les rites funéraires, au cours desquels les parents et amis du défunt sont en contact direct avec la dépouille, car peuvent également jouer un rôle dans la transmission du virus Ébola.

Pour prévenir et lutter contre cette maladie, il a conseillé de pratiquer couramment les mesures d’hygiène (lavage de mains du savon, etc.), particulièrement dans les écoles ou les enfants sont les plus exposés à cette épidémie, vu leurs proximités aux saletés. Par ailleurs, M. Tegueté de la COMADE a ajouté qu’« il faut également préconiser des alertes à l’endroit du personnel de santé à travers les différents pays ».

Cet appel pressant, selon M. CISSE de l’AMC, va également à l’endroit des sociétés civiles de nos pays sous régionaux mortellement touchés. Car « il n’en est pas question de baisser les bras quand bien même l’épidémie est presque boutée hors de nos frontières », a –t-il conclu.

Ibrahima Mouhamar DIA/abamako.com
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