Grâce à la coopération entre le Mali et la Tunisie, ce pays frère vient d’accorder des bourses de stages à une quinzaine de jeunes Maliens, à travers le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA).
C’est dans ce cadre que le Ministre de l’Emploi, de la Formation Professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne, Mahamane Baby, a reçu dans la salle de conférences de son département, le vendredi 13 févier 2015 à 16h, les boursiers en compagnie de leurs parents.
Il s’agit, par le biais de cette modeste cérémonie, d’échanger avec eux sur les préparatifs de leur départ et les conditions d’études en Tunisie, rappelés par le Directeur National de la Formation Professionnelle (DNFP), M. Drissa Ballo. Ce dernier en a profité pour souligner l’importance de cette coopération avec les pays du Maghreb et la Tunisie en particulier, permettant au Mali de combler un vide dans ce domaine.
En effet, s’est-il réjoui, la plupart de ces bourses ciblent des formations courtes et professionnalisantes pour des cadres intermédiaires entre les techniciens et les ingénieurs. C’est un maillon important de la formation professionnelle et qualifiante qui nous manque et dont le pays a fortement besoin, a noté M. Ballo.
Le DNFP a été conforté dans ses propos par M. Satao, rappelant à son tour que le partenariat avec la Tunisie remontait à l’année 1996, avec 10 bourses pour un départ, avant que ce nombre ne soit porté à 15, puis à 30 à ce jour.
Mais le contingent concerné par la cérémonie de ce vendredi est composé de 15 boursiers en attendant une seconde sélection. Il s’agit de 8 filières, a précisé M. Satao, convaincu que ces choix opérés par notre pays sont faits en fonction des besoins réels de l’économie dans les domaines ciblés par cette formation professionnelle.
On peut citer, entre autres, la maintenance industrielle, option maintenance des systèmes automatisés; la conduite des travaux en bâtiment; le commerce; le commerce international; le markéting et multimédia; le stylisme modéliste des industries de l’habillement; la maintenance et les services après-vente des engins de travaux publics et la gestion de la maintenance industrielle.
Quant à M. Oulalé, qui a parlé au nom des parents d’élèves et des boursiers eux-mêmes, il s’est dit honoré par l’octroi de ces bourses à leurs enfants, avant de prendre l’engagement, devant les stagiaires et leurs parents, de travailler de façon assidue pour faire honneur au pays, aux parents et à eux-mêmes.
Il a particulièrement invité les jeunes stagiaires à saisir cette opportunité de formation professionnelle et d’emploi en faisant preuve d’exemplarité dans leurs études et leurs comportements. Car, il s’agit, selon lui, de défendre le pays, d’y retourner la tête haute et en ayant l’ambition du faire du Mali un grand pays dans le concert des nations.
Le Ministre Baby, à l’image des premiers intervenants, a situé l’octroi de ces bourses dans le cadre d’une tradition de coopération et de partenariat avec les pays du Maghreb et la Tunisie en particulier, à la fois vielle et dynamique. En témoigne, a-t-il noté, la récente visite du Président tunisien Marzouki dans notre pays avec à la clef la signature de plusieurs accords bilatéraux pour le développement économique et social de nos pays respectifs.
Aussi, a-t-il félicité les boursiers pour le choix porté sur eux, attirant leur attention sur le fait qu’ils portent le drapeau du Mali en Tunisie. «Vous devez respecter les us et coutumes de votre pays hôte, ainsi que ses lois», a-t-il prodigué en guise conseils aux boursiers, par ailleurs invités à être des modèles dans leurs comportements en tout lieu et en toute circonstance. «L’ambassadeur et son personnel sont vos premiers interlocuteurs et ils sont vos amis et vos alliés sur place. Ayez recours à eux en cas de besoin», a également conseillé le Chef du département ministériel.
Les niveaux d’équipements et de formation en Tunisie sont aux normes des standards internationaux, a assuré le Ministre Baby, soulignant le bon niveau de qualification professionnelle à la clef. Les expériences passées militent en leur faveur, selon lui, puisque l’on enregistre près de 80% de taux d’insertion pour les qualifications professionnalisantes en ce qui concerne ces cadres intermédiaires.
Le Ministre Baby a conclu son speech en leur souhaitant bonne chance.
CCom MEFPJCC