Le ministre délégué algérien aux Affaires maghrébines et africaines, Abdel Kader M’Sahel, s’est dit en ‘’mission de solidarité’’ à son arrivée lundi à Bamako pour une recherche de ‘’solutions politiques’’ à l’occupation du nord du Mali par des groupes islamistes armés.
Dans une brève déclaration à la presse, le ministre algérien a indiqué que le terrorisme et le crime organisé ne pourraient être efficacement combattus qu’à ‘’l’unisson’’, et que l’Algérie et le Mali partageaient une identité de vues sur la question.
Lors de son séjour dans la capitale malienne, M. M’Sahel doit s’entretenir avec les ministres en charge des Affaires étrangères, de la Sécurité et de la Proctection civile, de la Défense ainsi qu’avec le Premier ministre Cheick Modibo Diarra et le président par intérim, Dioncounda Traoré.
Contrairement à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), qui préconise l’option militaire au nord du Mali, l’Algérie s’est ouvertement prononcée pour la recherche de ‘’solutions politiques’’ préservant notamment l’intérêt ‘’légitime’’ des indépendantistes touaregs.
L’Algérie et le Mali partagent 2.500 km de frontières. Les deux pays sont initiateurs, avec le Niger et la Mauritanie, d’un partenariat dit des ‘’Pays du Champ’’ visant à traiter en commun les problèmes de sécurité et de crime organisé dans la bande sahélienne.