La 15e édition du Forum de Bamako s’est ouverte hier à l’hôtel Salam. La cérémonie était présidée par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, en présence du vice-président du Forum de Bamako, Abdoullah Coulibaly, des ambassadeurs de France et de l’Union européenne au Mali et plusieurs autres personnalités. Pour cette édition, le Forum de Bamako se veut un espace d’échanges et de propositions pour une Afrique émergente à l’horizon 2035.
La ville de Bamako abrite du 19 au 21 février 2015 la 15e édition du Forum de Bamako, un espace d’échanges et de propositions par les décideurs publics, les professionnels des secteurs publics, parapublics et privés, les institutions internationales, les partenaires au développement, la société civile, etc. pour permettre l’émergence de l’Afrique à l’horizon 2035 d’où le thème « L’émergence de l’Afrique à l’horizon 2035 : les défis et opportunités, les parties prenantes ».
L’objectif principal de cette rencontre continentale est de réfléchir aux conditions majeures (politiques et opérationnelles) d’émergence du continent africain à l’horizon 2035. Il s’agira, pour les participants, au cours des 3 jours de débats, de définir les conditions de transformation de la croissance en emplois productifs salariés stables pour les populations du continent.
D’autre part, le Forum vise à définir les conditions, stratégies politiques et macroéconomiques pour une croissance accélérée et durable en Afrique. C’est en tout cas une opportunité pour l’Afrique de mieux profiter de ses ressources en jugulant la pauvreté et le sous-développement. Il réunira plus 300 personnes autour des sous-thèmes en relation avec le thème central.
Le vice-président du Forum de Bamako, Abdoullah Coulibaly, après avoir souhaité la bienvenue aux participants venus des pays d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe, a salué la présence du président de la République, IBK, et de l’administration malienne. Il s’est dit convaincu que les conclusions seront des voies de solutions non seulement pour le Mali, mais pour toute l’Afrique.
L’ambassadeur de l’Union européenne au Mali, S. E. Richard Zink, a salué la tenue de ce Forum qui, pour lui, est un lieu pour discuter des principaux problèmes des pays africains comme la sécurité, l’éducation, la santé, l’agriculture, l’industrie… Il a rappelé aux autorités maliennes que la coopération internationale est d’une grande importance pour le développement du Mali, mais qu’elle ne permet pas de développer le pays. Il les a invitées à se focaliser sur les efforts nationaux.
Pour le président de la République, IBK, le Forum de Bamako a toute son importance, non seulement pour le Mali mais pour les autres pays africains compte tenu de la multiplicité de la participation et du thème abordé. Il a salué l’initiative du Forum de Bamako tout en soulignant qu’il est devenu une tradition utile et féconde.
Youssouf Coulibaly