Le projet de loi portant sur le statut de l’opposition politique au Mali a été approuvé jeudi dernier par l’Assemblée nationale par 140 voix pour et 06 voix contre. Ledit projet de loi institue un chef de l’opposition qui revient au parti de l’opposition qui a le plus grand nombre de députés, donc à l’Urd qui compte 17 députés sur les 21 de l’opposition.
Réagissant à l’adoption de cette loi, le président du groupe parlementaire de l’opposition dénommé « Vigilance Républicaine et Démocratique (Vrd) », Mody N’Diaye, a estimé que « la démocratie malienne est en train de gagner en maturité et cela est un bon signe dans le cadre du dialogue entre l’opposition et la majorité ».
Pour Mamadou Diarrassouba, député du Rassemblement Pour le Mali (Rpm), membre de la majorité, la nouvelle loi « est une véritable avancée démocratique ». De son côté, Oumar Mariko du parti Sadi, membre de la majorité, a estimé que « cette loi n’a pas innové. L’innovation se trouve uniquement au niveau de la création du chef de l’opposition… Contrairement à beaucoup de mes collègues, je ne pense pas que l’adoption de cette loi soit une avancée. C’est plutôt un recul », a-t-il ajouté.
La Rédaction