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Plan de sortie de crise au Mali : Le désespoir renait
Publié le mardi 9 octobre 2012  |  La Nouvelle Patrie


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© AFP par DR
Sommet international de l`onu sur le Sahel
Mercredi 26 septembre 2012. New York (Nations unies)


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Conscient que la négociation a montré ses limites, l’Etat du Mali a saisi les organisations compétentes, comme elles l’envisageaient, dans l’unique but d’obtenir une aide militaire pour recouvrer l’intégrité de son territoire. Surprise ! Les tendances ont été interverties à la dernière minute. Les organisations ont ramené dans leur feuille de route, en premier lieu, l’option de la négociation sur la table. Une position qui déstabilise le moral des maliens face à une crise dont la fin n’est plus à estimer à court terme.

Après la 67e Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies(ONU), la requête du Mali est toujours sur la table du conseil de sécurité pour étude et définir les modalités d’intervention. Dans cette logique, l’option maintenue à la dernière minute par les organisations compétentes, la France et les Etats-Unis est la négociation d’abord avant la guerre. Une négociation jugée probable avec les extrémistes (MNLA et An Sardine) pour combattre le MUJAO et AQMI. Des extrémistes qui exigent pour le premier, l’indépendance d’un soit disant territoire AZAWAD et un second qui, recommande l’application de la charia sur l’étendue du territoire malien. Ces volontés ont été émaillées par des massacres indélébiles et de nombreux déplacés dans beaucoup de cercles occupés par les rebelles.

Cela n’a-t-il pas été l’une des raisons pour lesquelles les organisations africaines, internationales, la France et autres ont exigé à l’Etat malien une intervention des troupes étrangères pour mettre hors d’état de nuire les rebelles et trouver des moyens pour sécuriser le sahel ?

Indépendant de sa volonté, suite aux pressions des groupements et organisations compétentes, le président de la République du Mali en parfait accord avec la hiérarchie militaire et le premier ministre, Cheick Modibo Diarra, s’est plié à la décision de la CEDEAO. Une requête qui demandait tout sauf l’intervention des forces étrangères sur le sol malien, a fini par accepter l’option militaire, à l’ONU lors de la 67e Assemblée Générale.

Le premier ministre Cheick Modibo Diarra lors de son intervention à la tribune de l’ONU, a donné les raisons d’un tel changement et pour quoi il faut la guerre. Il a accordé une interview sur la question à notre confrère, Christophe Châtelot où il disait: « … parler de négociation en ce moment-là en réalité ferait perdre un temps précieux. Chaque jour qui passe, ces terroristes se renforcent, mettent en place des infrastructures de plus en plus sophistiquées qui demanderont davantage d’efforts pour sortir de la crise. Le temps pour ces négociations est passé. Nous avons utilisé tous les canaux possibles… » Ces propos ne décrivent-ils pas les réalités du terrain et les besoins du moment pour sortir de la crise ?

Alors pourquoi ce changement brusque et s’agripper à la négociation ?

Surtout avec des extrémistes du MNLA et An Sardine qui ont ouvert la voie aux terroristes de tout genre pour s’installer dans le nord du Mali. MNLA, An Sardine, MUJAO, AQMI ont un dénominateur commun. Ils sont tous des ennemis du Mali. Et méritent d’être exterminés.

Après six mois de douleur, plus encore le mot négociation. Au constat des faits, le résultat est déjà vain. Et le temps qui nous reste est précieux.

Boubacar Yalkoué

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