Mission réussie pour la société civile malienne en Europe, elle sera à la prochaine conférence des Nations unies pour faire connaitre les véritables tenants de la crise que connait notre pays depuis 2012.
Hier, les responsables de la plateforme de la société civile ont expliqué fait le compte rendu de la mission qui a eu lieu du 25 janvier au 5 février en France, en Belgique et en Suisse. La délégation de quinze membres était conduite par Cherif Madani Haidara. Parmi les personnalités qui composent cette mission, figurent, notamment du président du Haut conseil islamique du Mali, l’imam Mahmoud Dicko, du président de l’Association des chorfas du Mali, Ahmed Mohamed Ag Hamani, de Monseigneur Jean Zerbo et du pasteur Youssouf Dembélé. À cela s’ajoutent des dignitaires Arabes et Touaregs. Le porte-parole de la délégation, M. Zerbo a annoncé que « la mission a atteint ses objectifs, car elle a été écoutée et comprise par ses interlocuteurs européens ». Un acquis de taille souligne, monseigneur, « la plateforme a demandé aux partenaires de soutenir le Mali à recouvrer son intégrité et a retiré au MNLA tout soutien. Et elle a obtenu la participation de la société civile malienne à la prochaine des Nations Unies ».
Et à Ag Hamani de faire remarquer que le fait qu’il a été démontré aux responsables européens rencontrés « qu’il n’y a pas de conflits religieux ou ethniques au Mali, ce qui a été compris par bon nombre ».
Selon le chef de la mission, Cherif Madani Haidara, « le financement de la mission est venu de nos propres poches, il n’a pas eu des contributions d’aucune autorité. La société civile a contribué elle-même suite à la marche qu’elle avait organisée pour l’unité du Mali. Nous avons demandé à chacun d’apporter sa part de contribution».
Les messages clés qui ont été véhiculés tout au long de la mission se résument à la nation multiraciale et multiculturelle du Mali, l’appel pour la paix et le rejet de la violence, la société civile dans son rôle et ses attentes. La mission a rencontré des représentants du parlement européen, de l’Amnesty international et la secrétaire d’Etat chargé du développement et de la coopération francophone de la France, Annick Girandin.
AMC