Décidément l’ex chef de la junte de Kati, le tristement célèbre capitaine (général) Amadou Aya Sanogo, ne digère pas son transfert de Sélingué à Manantali.
Depuis quelques semaines, une vaste campagne est déroulée par ses avocats que dénoncent ses conditions de détention à Manantali. Aussi, les défenseurs de Sanogo font état de bastonnade qu’il aurait reçu de la part d’un officier de gendarmerie…aussi, le détenu serait constamment à l’isolement dans une cellule sans… «climatisation». Sans commentaire !
Mais tout ce boucan orchestré autour du putschiste n’a qu’un objectif : obtenir son transfèrement à Bamako, à défaut de sa libération. Mais, au même moment, des informations circulent au sujet d’un possible transfert de Sanogo à la Cpi. Et il apparaît clair que le cas Sanogo risque d’être ingérable pour le pouvoir actuel. Donc, difficile, voir impossible de le juger à Bamako. En effet, IBK pourrait se retrouver entre de fortes pressions au sujet du détenu. Il y a d’un coté ses partisans et ses avocats qui veulent obtenir sa libération, de l’autre, il y a les parents des victimes (bérets rouges) et des associations de défense des droits de l’homme qui exigent un procès pour Sanogo et ses compagnons.
La Rédaction