Les vainqueurs ne sont pas toujours les meilleurs, mais ils l’ont emporté dans une compétition impitoyable. De plus leur triomphe est aussi précaire qu’un titre de champion du monde de boxe. Combien d’idoles des années 70 ne sont-elles pas devenues des épaves aujourd’hui ?
La guerre ouverte entre les deux camps : Bittar pour une prorogation du mandat et le Groupement pour la mise en place d’une délégation spéciale, interpelle le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdel Karim Konaté à mettre de l’ordre dans l’écurie avant que les choses ne pourrissent.
Depuis la guerre, les prix grimpent tous les jours. On imagine la spéculation qu’en feraient les médias si ces deux camps se livrent à des attaquent dans les colonnes des journaux ou sur des radios libres ou si ces évènements se trouvaient rassemblés au lieu d’être dilués dans le temps et l’espace. Mais c’est la Chambre qui peut disparaitre comme des commerçants qui vont en faillite.
Au moment ou nous mettions sous presse ce communiqué du Groupement, nous apprenions que le ministre du Commerce et de l’Industrie serait en passe de mettre un administrateur délégué à la CCIM et cela selon la feuille de route gouvernementale. A bon entendeur ! Prenez vos dispositions.
COMMUNIQUE
Suite à la sortie médiatique de Jeamille Bittar et ses acolytes, la Commission de crise du groupement des commerçants du Mali informe les autorités qu’elle n’acceptera plus les campagnes calomnieuses et insultantes à son endroit, et ce, en dépit du respect qu’elle a pour les autorités.
Le Groupement des commerçants est indigné de voir qu’un homme de la trempe de Bittar observe une attitude de manque de respect à l’égard des responsables au plus haut sommet de l’Etat.
En conséquence, le Groupement, qui est la plus grande association des opérateurs économiques maliens, tient à témoin l’opinion que Bittar et son groupe continuent à désinformer les Maliens en déclarant :
- que la chambre est une institution, propos indignes d’un ancien président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali ;
- que la Cour suprême a donné un avis qui s’impose au gouvernement. Or, dans les relations entre le gouvernement et la Cour suprême, un avis est de nature consultative et informative. L’avis n’est pas contraignant comme par exemple les arrêts rendus par l’auguste institution. La déclaration de Bittar de faire imposer au forceps l’avis du gouvernement n’est qu’une ignorance de la qualité de ce document ;
- que les mandants du bureau du Haut Conseil islamique (HCI), du Conseil malien des transporteurs (CMT) sont à terme sans contestation de leurs électeurs justifiant son maintien en place. Or, les présidents de ces structures ont été de véritables élus. Et, lui Bittar a été mis en place par les quatre volontés d’ATT et sa femme
Le Groupement est le plus grand contribuable au budget de la CCIM et par delà du budget national. A ce titre, le Groupement peut porter plainte contre lui sans l’avis de quiconque pour détournement des fonds spéciaux à hauteur de 1,4 milliard de F CFA consigné dans le rapport du Vérificateur général. Et la loi, en la matière prévoit sa traduction devant la Cour d’assises et sa condamnation avec remboursement de sommes extorquées.
Le groupement rappelle à Hama Cissé que leur part de cotisation au budget de la Chambre ne dépasse pas 20% que la plupart des membres de son association sont affiliés à l’impôt synthétique. De ce constat, selon la loi de la CCIM, ils ne doivent pas être électeurs à fortiori élus.
Le Groupement à son sein deux associations de détaillants : le SYNACODEM et l’Union des détaillants qui peuvent déloger dans les plus brefs délais Bittar et sa clique de la Chambre. Le groupement félicite les nouvelles autorités d’avoir déniché le système ATT axé sur les détournements de fonds publics, l’abus de confiance, abus de biens sociaux, destruction de la majorité des opérateurs économiques au profit d’une petite minorité, toute chose qui, ruine notre pays et détruit son intégrité.
La campagne désobligeante et vulgaire menée par Hama Cissé est simplement liée à son ignorance par ce que Bittar sachant, qu’un jour, il devait répondre de toute cette délinquance financière, avait passé le pouvoir de signature des chèques relevant de la délinquance et il rend ce dernier coresponsable de tous les détournements depuis 2010 fin de son mandat.
Jeamille Bittar laisse une Chambre avec des comptes au rouge alors que son prédécesseur Tounkara a laissé plus de deux (2) milliards de francs CFA dans les comptes de la Chambre à la fin de son mandat. Il fallait un couple présidentiel avide d’argent pour un mettre un libanais fut-il nationalisé malien à la tête de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali.