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Oumar Mariko, président du parti Sadi : « Si IBK s’entête à organiser les élections municipales dans ces conditions, c’est programmé la partition du pays »
Publié le jeudi 26 fevrier 2015  |  Lerépublicaindumali
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Oumar MARIKO.




Le parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI) a organisé une conférence de presse, le Mercredi 25 Février 2015 au siège du parti, afin d’éclairer la lanterne des journalistes sur le statut conféré à l’opposition, la loi de programmation militaire et surtout les élections municipales que le gouvernement compte organiser. Le président du parti Oumar Mariko a dénoncé moult maux qui à ses yeux sont en train d’enfoncer le bateau Mali dans le bourbier.
Le président du Sadi, le docteur Oumar Mariko a entamé ses propos en fustigeant le statut conféré à l’opposition. « Un statut préfabriqué en Europe et imposé aux Africains », a-t-il dit. Avant d’affirmer que le président de la République Ibrahim Boubacar Keita a attribué ce statut à Soumaila Cissé dans le seul cadre de lui permettre de pomper dans les caisses de l’Etat. « Nous avons voté contre. Car nous ne voulons point signer l’acte de mort de notre démocratie acquis au bout d’une farouche lutte », a expliqué le président du Sadi.
Il a, aussi, fait savoir que l’opposition a toujours eu un statut au sein de l’assemblée Nationale du Mali et que cette nouvelle dénomination de chef de l’opposition est une occasion que le président offre afin d’étouffer des voies. « Le parti Sadi n’acceptera jamais de telles ignominies à l’encontre du peuple, raison pour laquelle il a voté contre. Comment un libéral peut-être le porte-parole d’un communiste. Ce serait le monde à l’envers », s’interroge-t-il.
Concernant la loi de programmation militaire, le président du parti a attesté qu’ils ont quitté la salle au moment du vote car ils ne connaissaient pas les contenus des textes. « C’est des bribes qui ont été mises à la disposition des députés et des annexes ont été cachées en invoquant que c’est des secrets d’Etat. Grâce à des investigations, nous nous sommes procuré l’annexe et il n’y a rien de secret dedans. Le rapport ne précise pas quelle type d’armée on veut nous imposer et nous ne rentrerons jamais dans ce jeu de cache-cache.
On veut une armée forte et républicaine », a-t-il déclaré. en ce qui concerne les élections communales qui se pointent à l’horizon, le premier responsable du parti Sadi a assuré qu’il est impossible de tenir des élections en ces dates. « Si IBK s’entête a organisé des élections municipales dans ces conditions, il signera la partition du pays. C’est impossible de tenir des élections en ces moments », explique-t-il.
Moussa Samba Diallo
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