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Afrique francophone : chef de l’opposition, un statut à double tranchant
Publié le vendredi 27 fevrier 2015  |  Jeune Afrique
Activité
© aBamako.com par DR
Activité des partis politiques : Réaction de ADR/FDR (Alliance pour la sauvegarde de la Démocratie et la République) suite à la déclaration du chef de mission d`observation de la francophonie au Mali sur les antennes de RFI.
Lundi 29 juillet 2013. Bamako, siège de l`ADEMA. les leaders de ADR/FDR (Alliance pour la sauvegarde de la Démocratie et la République) se sont réunis pour dénoncer l`attitude du chef de mission de la mission d`observation de la francophonie au Mali, l`ancien ministre des affaires étrangères de la Mauritanie Ahmedou Ould Abdallah . Photo : Soumaïla Cissé.




Plusieurs pays d’Afrique francophone ont adopté un statut officiel de "chef de file de l’opposition". D’autres ont voté des textes mais attendent toujours la désignation de leur opposant en chef. Mali, Burkina, Guinée, RDC... Voici la place institutionnelle réservée à vos opposants.
Après plusieurs années de tâtonnement, l’Assemblée nationale malienne a adopté, le 19 février, la mise en place d’un statut officiel de "chef de file de l’opposition". Outre le Mali, plusieurs pays francophones, principalement en Afrique de l’Ouest, ont institutionnalisé cette fonction qui émane de la culture politique anglo-saxonne.
Souvent incarné par le leader du parti d’opposition ayant le plus de sièges à l’Assemblée nationale, le chef de file de l’opposition bénéficie de droits et de devoirs encadrés par la loi. Il est considéré comme l’interlocuteur privilégié du pouvoir exécutif et peut demander à être reçu ou convoqué par le président de la République et le Premier ministre. Il bénéficie, en fonction des pays, d’un siège ou de bureaux, reçoît des fonds de fonctionnement prélevés sur le budget national, et occupe une place de choix dans le protocole d’État.


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