C'est une nouvelle étape dans sa tournée au Sahel. Abdelkader Messahel a rencontré lundi 8 octobre le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra et le président Dioncounda Traoré pour évoquer la situation dans le nord du pays. Pour résoudre la crise au Mali, le dialogue est envisageable avec ceux qui prennent leur distance avec le crime organisé, mais « il n'y a pas de négociation possible avec des terroristes », a affirmé le ministre algérien.
Venu, dit-il, à Bamako « pour apporter le soutien de son pays au Mali », le ministre algérien des Affaires maghrébines et africaines a livré la vision de son pays pour résoudre la crise dans le nord du Mali. Abdelkader Messahel est formel : « La position de l'Algérie a toujours été de dire qu’il n’y a pas de place pour la négociation avec des criminels qui sont des terroristes et des narcotrafiquants. Mais également, le dialogue est possible avec les enfants du Mali qui se démarquent définitivement du crime organisé, du terrorisme, et qui se démarquent définitivement des tentations de sécession ou de partage. »... suite de l'article sur RFI