Trop pressé d’annoncer un "accord de paix et de réconciliation" pour mettre fin aux violences dans le nord Mali, Alger a lancé un peu trop vite la nouvelle de la signature. L'accord en question n'a pas été paraphé par la Coordination des mouvements de l'Azawad, qui regroupe plusieurs groupes rebelles comme le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA-HCUA-MAA) qui a demandé un "délai raisonnable" en vue de « consulter les populations qu'elle représente ». Tâche herculéenne étant donné les divisions du peuple en question… Ce que l'on ignore, c'est que les Etats-Unis sont partie prenante de ces accords qu'ils ont refusé de signer sans l’accord du Sénat. Cette « réconciliation algérienne » sur le Mali est une si bonne nouvelle pour l’Algérie -le moyen de montrer son emprise sur ses voisin- qu’Alger a mis la charrue avant les bœufs en se réjouissant d’un accord qui n’existe pas.