Il arrive fréquemment que les médiations servent à pousser les parties d’un conflit à trouver un accord, à contrecœur mais pour leur bien, en leur évitant de rester enfermées dans des détails ou des animosités. Le Mali vient-il d’être sauvé de lui-même ? La médiation internationale, menée par l’Algérie à train d’enfer, n’a pas dévié d’un cheveu de son objectif : faire signer les parties le 1er mars à Alger, renvoyer tout le monde chez soi, attendre la paix.
Mais l’accord de paix et de réconciliation n’a été signé – ou plutôt paraphé, car la signature « définitive » n’aura lieu à Bamako qu’à la fin mars –, dimanche 1er mars à Alger, que par le gouvernement malien et les groupes du Nord-Mali qui lui sont proches. La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), qui regroupe les mouvements en faveur de l’autonomie du nord du Mali, après s’être vu refuser toutes ses ultimes propositions d’amendements, a demandé un « délai raisonnable » pour consulter la base de ses mouvements, chez elle, à Kidal.
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