Abdoulaye DIOP : « Ce document de compromis est paraphé, il n y a aucune modification possible jusqu’à la signature de l’accord définitif prévue pour la fin mars à Bamako »

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Politique

Publié le mardi 3 mars 2015 | aBamako.com

© aBamako.com par Momo
Cérémonie de restitution de la fin du cinquième round des pourparlers intercalions d` Alger
Bamako, le 02 mars 2015. Hôtel Radisson Blu. Le ministre DIOP a organisé avec Zahabi et ministre KONATE, la cérémonie de restitution de la fin du cinquième round des pourparlers intercalions d` Alger

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Le document de l’«Accord pour la paix et la réconciliation au Mali » soumis par la médiation Algérienne, a été paraphé le dimanche dernier, par la partie gouvernementale et la Plateforme (MAA pro-Mali, GATIA et la CMFPR).

Pour sa part, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), composé du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) et la Coalition du peuple pour l’Azawad (CPA), a décidé de revenir dessus après avoir consulté ses communautés respectives. Même s’il y aura des nouvelles propositions, « Ce document de compromis est paraphé, il n y a aucune modification possible jusqu’à la signature de l’accord définitif prévue pour la fin mars à Bamako » a garanti M. Abdoulaye Diop, lors de la cérémonie de restitution du cinquième round qu’il a présidée le lundi 02 mars 2014, à l’hôtel Radisson Blu de Bamako.

Le présent projet d’Accord de paix et de réconciliation préserve la souveraineté, l’intégrité territoriale, le caractère unitaire, républicain et laïc du Mali, afin que ce pays demeure un et indivisible. Selon le ministre Diop, le choix est donc clair, sans ambiguïté et sans hésitation pour le Gouvernement du Mali, car ce document constitue, un socle de paix, de sécurité, de stabilité et de démocratie à la base qui laisse largement place à l’épanouissement socioéconomique et culturel de tous les citoyens maliens et de toutes les communautés maliennes.

Par rapport aux populations réfugiées et déplacées, le document a pris en compte leur retour définitif sur leurs territoires d’origine et de reprendre une vie normale. Pour ce qui est de l’appellation Azawad, ce terme demeure pour désigner un terroir malien comme kartaa, Kénédougou, etc. Au dire de M. Diop, il n y a pas de paix sans réconciliation comme il y a pas de réconciliation sans justice. « La justice sera faite pour restaurer des victimes dans leurs dignités ». Il faut souligner que la signature très prochaine de cet accord de paix et de réconciliation ne sera pas une fin en soi. Le plus difficile commence, avec la mise en œuvre effective des engagements pris. Pour M. Zahabi Ould Sidi Mohamed , ministre de la réconciliation nationale, la communauté internationale veillera sur la bonne marche des engagements pris de part et d’autre.

Ecoutez ci-dessous la version audio.

Ibrahima Mouhamar DIA/abamako.com