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Accord d’Alger : Le gouvernement s’explique à la presse
Publié le mardi 3 mars 2015  |  L’Indicateur Renouveau
Cérémonie
© aBamako.com par Momo
Cérémonie de restitution de la fin du cinquième round des pourparlers intercalions d` Alger
Bamako, le 02 mars 2015. Hôtel Radisson Blu. Le ministre DIOP a organisé avec Zahabi et ministre KONATE, la cérémonie de restitution de la fin du cinquième round des pourparlers intercalions d` Alger.




La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) parapherait aujourd’hui ou au maximum dans deux semaines le projet d’accord de paix issu des pourparlers d’Alger, paraphé dimanche par les autres parties prenantes au processus. C’est ce qui ressort d’une conférence de presse animée hier par la délégation gouvernementale composée des ministres des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, de la Réconciliation nationale, Zahabi Sidi Ould Mohamed et de la Reconstruction , Amadoun Konaté.
La délégation malienne au 5e round des pourparlers inter maliens d’Alger a restitué le lundi 2 mars 2015, le résultat de sa mission à Alger à la presse. Elle a annoncé que la CMA a demandé un temps de 72 heures ou deux semaines au maximum pour parapher l’accord dit Accord de paix et de réconciliation au Mali, fruit d’un processus que a duré sept mois environs. Les groupes armés réunis au sein de la CMA, selon les explications de la délégation gouvernementale, ont sollicité à la médiation de consulter sa base dans une durée de 72h et plus tard dans deux semaines, sur le document avant de procéder à sa signature. Le premier délai de 72h qu’elle s’est fixée pour signer est aujourd’hui. « Rien ne nous dit que la Coordination ne paraphera pas. La coordination n’a pas demandé un temps indéterminé, elle nous a dit qu’elle avait besoin de quelque temps allant de 72 heures à maximum 2 semaines», a expliqué Amadou Konaté, ministre de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du nord. Confiant quant au respect de cet engagement des groupe armés du CMA, le ministre Konaté a poursuivi que « venir à la cérémonie de paraphe après avoir participé à toutes étapes de négociation, avoir dit qu’ils restaient dans le processus et qu’ils ne demandaient qu’ un temps pour consulter leur base, se sont leurs mots, rien ne m’autorise au vu de cela à dire qu’ils ne signeront. On n’a aucune raison depuis que ce processus a commencé de douter de la bonne foi de toutes les parties engagées ». Il a précisé qu’il « n’a pas eu compromission au cours du round mais des compromis ».
Le chef de la délégation, Abdoulaye Diop, ministre des Affaire étrangère de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, a rappelé que les lignes rouges fixées par l’Etat malien « n’ont pas été franchies ». « Le présent document que nous avons paraphé s’inscrit très clairement dans le cadre des lignes rouges qui ont été tracées par le président de la République. L’intégrité territoriale du Mali, le caractère unitaire de l’Etat malien, et sa forme républicaine sont préservés. Le document est équilibré», a-t-il déclaré. Il a ajouté qu’il est prévu des campagnes d’explication du document au peuple sur toute étendue du territoire avant la signature finale de l’Accord prévu le 26 mars 2015.
Le ministre de la Réconciliation nationale, Zahabi Sidi Ould Mahamed, a souligné que l’appellation « Azawad » des régions du nord dans le document n’est pas officielle. Il a conclu que ce « point a beaucoup marqué les débats que jusqu’à ce qu’il a été soumis au peuple de trancher au cours d’une concertation nationale qui sera organisé à cet effet ».

Maliki Diallo


SIGNATURE DE L’ACCORD DE PAIX : Un mois pour convaincre les « récalcitrants«
Les négociateurs internationaux présents à Alger se disent parfaitement conscients que le paraphe dimanche du projet d’accord de paix n’est qu’une étape d’un long marathon qui devra se terminer d’ici la fin de ce mois par la signature à Bamako de l’accord global. Un mois pour convaincre les « récalcitrants » qui se comptent autant du côté du MNLA et de ses alliés que du côté du gouvernement déjà confronté à des critiques.
Même si l’Algérie déclare que les « négociations sont terminées », la Médiation internationale est loin d’être au bout de ses peines. D’ici la fin de ce mois de mars qui doit coïncider avec la signature à Bamako de l’accord global, elle doit convaincre les « récalcitrants » qui se comptent autant du côté du MNLA et de ses alliés qui ont refusé de parapher le projet d’accord, que du côté du gouvernement déjà confronté à des critiques.
Déjà, pour la réunion cruciale du 10 mars prochain de tous les chefs politiques et militaires de la Coordination des mouvements armés (CMA) de l’Azawad à Kidal pour arrêter une position définitive, elle devra faire encore du lobbying.
La tâche s’annonce aussi difficile du côté de Bamako où les critiques ont commencé à fuser avant même que le gouvernement paraphe le document. Ainsi, dans un communiqué en date du 28 février 2015 et signé de son président, l’ancien ministre Malick Alhousseyni, le président du Collectif des ressortissants du Nord du Mali (Coren), monte au créneau et met en garde contre la signature d’un accord qui sape les fondements de la République.
Le Coren dénonce que la reconnaissance de l’Azawad comme « une réalité socio culturelle mémorielle et symbolique » telle que déclamée et proclamée dans le projet d’accord est une « imposture ». Il appelle « le peuple du Mali et particulièrement les populations du Nord du Mali à réfuter, au prix du sacrifice ultime, une telle contre-vérité (Azawad) qui est la négation de l’histoire et la culture séculaires partagées des régions nord du Mali ». Et le parti de l’ancien Premier ministre, Zoumana Sacko, critique lui aussi l’accord paraphé dimanche. « Nous rejetons l’accord parce que violant la constitution du 12 janvier 1992 » annonce-t-il dans un communiqué publié dimanche.Le gouvernement a vite pris le taureau par les cornes. Dimanche, le Premier ministre Modibo Kéïta a rencontré la classe politique et la société civile autour du document qualifié de « compromis que nous pouvons accepter ». Tout en cas, il a du pain sur la planche.
Nabila

ACCORD DE PAIX AU NORD-MALI : Pourquoi les Etats-Unis n’ont pas signé
Les Etats-Unis sont partie prenante des pourparlers d’Alger, n’ont pas paraphé le document parce que tout simplement ils ne peuvent pas le faire sans l’accord du Sénat. Toutefois dans un communiqué, ils ont salué le paraphe de l’accord et remercié toutes parties prenantes
Source: L'Indicateur du Renouveau
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