De nos investigations au cœur du Parlement à Bagadadji, il nous revient, que le député SADI, élu à Kolondièba, l’honorable Oumar Mariko n’a toujours pas rendu son écharpe, encore moins les clés du bureau et de la voiture de fonction. A- t –il finalement décidé de se dédire lui, le très honorable Oumar Mariko, le plus intègre, le meilleur des maliens?
Honorable Oumar Mariko
En tout cas, rien de tout cela n’avait été fait jusqu’à jeudi dernier. Interrogé par nos soins, des personnes proches du cabinet présidentiel ont juré la main sur le cœur, qu’aucun document lié à la démission d’Oumar Mariko n’est parvenu au cabinet.
Pourtant, l’élu de Kolondièba, tout puissant patron de la SADI, avait juré la main sur le cœur qu’il cesserait d’être député dès la fin du mandat en cours au moment des faits, c’est-à-dire au mois d’août de cette année. Il ne l’a pas fait mais, de sources proches du parlement, Oumar Mariko promettait de rendre son tablier à la rentrée d’octobre. Or, cette rentrée est effective depuis plus d’une semaine et Oumar Mariko, en terme d’élu démissionnaire est toujours abonné absent. Que se passerait – il donc ? Le puissant révolutionnaire, putschiste pour sa propre cause, se dédirait-il ?
S’il l’a fait sans que nous le sachions, il est patriote et grave ainsi son nom dans le Guinness des hommes de parole de la république du Mali, mais si c’est le contraire alors il y a fort à craindre qu’il ne puisse désormais apparaître à la face des maliens, la poitrine bardée de l’écharpe et de l’insigne nationale, signe distinctif de l’élu, représentant du peuple. Maintenant, reste que, si Oumar Mariko conformément à ses promesses de partir de son fauteuil de représentant du peuple, résiste en faisant mine d’oublier sa propre parole, que les députés du Mali, à l’unisson le lui réclame publiquement, une chose qui, n’est pas au dessus des moyens de nos élus nationaux. Il n’en a rien été pour Oumar Mariko. Aux dernières nouvelles, en lieu et place de démission, il serait lui même passé à la caisse pour toucher tous ses droits de représentation. Mieux, Mariko mettrait des pieds et mains pour qu’on lui répare son véhicule de fonction, c’est-à-dire celui de vice-président.