Les faits remontent au début de l'année scolaire 2013-2014, suite à un contentieux dont on ignore la nature et qui oppose le promoteur du lycée Jean Lurçat, Jean Grégoire Djata et son censeur, Amadou Coulibaly
Un différend que les deux hommes n’ont pas pu régler à l’amiable si bien que le censeur finit par être limogé. Ainsi, le censeur décida de trainer son employeur devant les tribunaux d’où il sort vainqueur avec 165 élèves qu’il avait réussi à inscrire chez son ancien employeur. En partant, le censeur convainc les élèves qu’il avait fait venir à le suivre.
Pour les » caser « , il s’offre les services d’un autre établissement dénommé Lycée Avenir Annexe. D’après Amadou Coulibaly, un trimestre plus tard, le Ministère de l’Education lui envoie une lettre pour connaître l’avis des lycéens par rapport à leur maintien ou non au lycée Avenir Annexe.
En réponse cette lettre, les 165 élèves approuvent leur maintien dans le dit lycée de façon unanime et par écrit. Ce document a été remis au Ministère de tutelle. Ensuite, après les épreuves du premier trimestre, le ministère adresse, une nouvelle fois, une autre note de service N° 0174 pour le redéploiement des 165 élèves dans les Lycées Bouillagui Fadiga et Billaly Sissoko. Une décision que Amadou Coulibaly a respectée en ordonnant à ses élèves de suivre les consignes du Ministère de l’Education. C’est ainsi qu’une délégation de ces lycéens s’est rendue dans les locaux de notre rédaction pour demander au Ministre de l’Education de les maintenir dans leurs anciens lycées pour le reste de l’année académique.
Diakaridia Touré, élève en 12ème sciences économiques de préciser : » Nous voulons rester avec nos anciens professeurs du lycée avenir annexe avec qui nous avons déjà passé un trimestre dans l’année scolaire en cours. Un transfert en pleine année risque de compromettre l’admission de la plupart d’entre nous au baccalauréat « . Il faut noter que les parents d’élèves sont déjà impliqués dans ce bras de fer entre le Ministère de l’Education et ces lycéens puisqu’ils entendent adresser une correspondance au département de l’Education. Après, ils projettent d’organiser une marche pacifique pour demander l’annulation pure et simple de cette décision de redéploiement de leurs enfants dans d’autres établissements à quelques mois du baccalauréat.
Siaka Diamouténé