Menace jihadiste enrayée ou démantèlement d’un gang dans la forêt du Mandé ?

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Publié le vendredi 6 mars 2015 | L’Indépendant

Le Régiment des commandos parachutistes de Samanko saisit plusieurs armes et munitions, des téléphones, des ordinateurs et des exemplaires du Coran
Le pire semble être évité de justesse après la saisie, dimanche 1er mars, d’une importante quantité d’armes et de munitions composés principalement de AK 40, de pistolets explosifs, à la lisière de la forêt du Mandé non loin du village de Samanko qui abrite un détachement du régiment des commandos parachutistes (RCP).

Cinq motos de marque » dragon « , des téléphones portables, des ordinateurs et des exemplaires du Coran font partie des objets saisis sur ce mystérieux gang qui est tout de même parvenu à s’échapper, laissant derrière lui cet important arsenal.
Tout serait parti d’une information donnée aux services de renseignements sur un regroupement de personnes suspectes dans la forêt du mandé. La Sécurité d’Etat a aussitôt alerté le Régiment des commandos parachutistes (RCP) l’unité la plus proche de l’endroit indiqué pour faire une reconnaissance en vue de recueillir des informations et s’assurer des motifs de la présence de ce mystérieux groupe. Un commando comprenant sept bérets rouges a été dépêché sur les lieux. Lorsque les militaires sont arrivés, les personnes en question, en plein regroupement, se sont réfugiées derrière les collines abandonnant l’importante quantité d’armes et les objets signalés précédemment.
On ignore l’identité réelle de ces personnes dont le nombre est estimé à une trentaine.
Une enquête est ouverte en vue de mettre hors d’état de nuire ces individus à l’évidence mal intentionnés. Les enquêteurs disent n’écarter aucune piste.
Il pourrait s’agir de bandits de grand chemin, de braqueurs opérant dans la forêt du Mandé jusqu’à la frontière guinéenne. Dans cette partie du pays, les attaques à main armée ou braquages sont fréquents. La présence dans le butin des exemplaires de corans constitue un indice non négligeable pour les enquêteurs d’étudier la piste narcojihadiste.

Abdoulaye DIARRA