Un rapport d’experts internationaux commis par les Nations-Unies, met en cause notre pays dans une supposée tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire, le pays du président en exercice de la CEDEAO.
Notre pays, à travers l’ex junte et An sardine, entretiendrait des relations avec les opposants ivoiriens résidant au Ghana, relations tendant à nuire à la Côte d’Ivoire, partant, son président Alassane ouattara. Pour une fois, il est bon de s’attarder sur le contenu de ce document qui malheureusement, a l’objet d’une fuite, alors même qu’il n’a pas été discuté en Conseil de Sécurité.
La Côte d’Ivoire de Ouattara n’a pas réagi encore moins l’ex junte gravement accusée et An sardine, qui on na pas besoin de le dire, n’a aucune sympathie pour la Cédéao dirigée par le président Ouattara. Si l’animosité des occupants des régions du nord et la préfecture de Douentza, ne fait aucun mystère, l’attitude de certains d’entre nous, pourrait amener le Conseil de Sécurité à regarder avec beaucoup d’attention ce que ce document contient et le doigt accusateur qu’il pointe. L’animosité de certains de nos compatriotes à l’endroit de la Cédéao au regard de leur comportement peu amical envers l’Institution et ses hauts responsables, nous rattraperait–il aussi facilement ? Nous n’avons rien à cirer avec An Sardine, un mouvement qui à visage découvert travaille à la déstabilisation de toute la sous- région, opposants ivoiriens à Ouattara ou maliens, la Cédéao et l’ensemble de ses pays sont dans le viseur des Salafistes.
Maintenant, il revient à l’ex junte et singulièrement, le Capitaine Amadou Haya Sanogo qui se sait dans la ligne de mire de la Communauté Internationale de réagir rapidement afin d’amener les Nations-Unies, à bien lire entre les lignes du document dont elles disposent et qui ne milite nullement en sa faveur ni aux autres membres de l’ex junte.