Ces professeurs avaient pris des millions avec des étudiants en première année de la médecine générale et de la pharmacie. Raison : les faire échapper d’avance au numerus-clausus.
Les faits, selon le Rectorat.
Dans notre numéro 207, parution du mardi 02 octobre 2012, nous avions publié (sur la base de nos sources) un article concernant des opérations malsaines au niveau de la Faculté de Médecine de Pharmacie et d’Odontostomatologie, intitulé : Listes d’admission des Etudiants avant l’examen : Des professeurs arrêtés d’autres ont fui. Sans tarder, les chefs hiérarchiques des facultés concernées, le Recteur, Prof. Adama Diaman Keïta et le vice Recteur Prof. Quateni Diallo de l’Université des Sciences Techniques et des Technologies de Bamako, nous ont reçus à leur service dans le but d’apporter un démenti et nous clarifier. C’était le vendredi 05 octobre en présence d’autres responsables comme Mrs Hamadou Aly Sango, Chef de Service Relations Extérieures et Partenariat et Founemakan Sissoko, Chef de Service Affaires Juridiques et Equivalences.
Selon le vice-recteur, Mr Quateni Diallo : « Le deuxième jour des examens, le mercredi, j’ai fait le tour sans exception de toutes les salles d’examen. Dans aucune salle, je n’ai enregistré un cas de fraude ou tentative de fraude. » Avant de clarifier ce qui s’est passé. « Certes il y a eu des problèmes, des tentatives de semer le désordre. Mais nous avons confié l’affaire à la police. Les enquêtes sont en cours. » « Personne n’a été arrêtée et aucun professeur n’est mêlé dans une affaire quelconque. » A-t-il conclu.
Quant au Recteur, Prof. Adama Diaman Keïta, son université depuis sa création est à la recherche de l’excellence. Elle est une référence dans la sous-région. Compte tenu du caractère technologique très pointu, la fraude est impossible. Pour ce qui concerne le problème soulevé par le vice-recteur, il dira que pour le moment l’hypothèse vraisemblable est « l’arnaque ».
« Les enquêtes sont en cours. Si les résultats prouvent la culpabilité des professeurs, ils seront arrêtés. » Nous ont-ils promis.
L’affaire n’est pas close, nous y reviendrons très prochainement.