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Tentative de déstabiliser le Régime ADO : la main de Dieu frapperait-elle le clan putschistes ?
Publié le mardi 9 octobre 2012  |  La Nouvelle Patrie




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Un rapport des experts des Nations Unies(ONU), finalisé la semaine passée, épingle les putschistes du 22 mars et alliés (MP22), pour avoir voulu fomenter avec les Pro-Gbagbo un complot afin de déstabiliser le Président de la Côte d’Ivoire, et celui en exercice de l’organisation sous-régionale (CEDEAO), Alassane Dramane Ouattara. Une raison qui expliquerait si elle est confirmée, un récent séjour au Ghana et les deux voyages d’Oumar Mariko à Niafunké avec des Officiers maliens proches d’An Sardine en vue d’obtenir leur soutien pour la mission.

La nouvelle a fait la une le samedi matin, 06 septembre, sur RFI et la BBC. Selon ces deux chaines, les experts de l’ONU viennent d’établir un autre rapport qui épingle à nouveau le Capitaine Amadou Aya Sanogo et ses alliés notamment Oumar Mariko, président du Mouvement Populaire du 22 mars. Après le rapport sur les évènements survenus suite au coup d’Etat, (arrestations, disparitions, détentions arbitraires et des tortures à la garnison de Kati), ce second rapport, dans lequel sont mentionnés leurs noms, les accusent d’être en connivence avec des pro-Gbagbo dans l’unique intérêt d’abattre l’ennemi commun qu’est le président de la République de la Côte d’Ivoire, président en exercice de l’organisation sous régionale( CEDEAO).

Selon la chaîne de télévision Africable, ce rapport est plein d’informations. Ce qui veut dire qu’il n’a pas été divulgué intégralement, mais son contenu a été effleuré en vue d’informer l’opinion.

Le réseau contre le régime d’ADO, qui vient vite d’être démasquer, prendrait sa source dans le clan des pro-Gbagbo. Selon les informations de RFI, c’est le général de la rue, Blé Goudé et la seconde femme de Gbagbo, Nadi Bamba qui seraient l’épicentre. En accord commun avec des officiers ivoiriens, ils auraient tendu la main aux putschistes de Kati pour abattre Alassane Dramane Ouattara. C’est Dans cette logique, qu’ils auraient tenu une réunion (Damani Pikass et autres avec Sanogo et certains putschistes). Ceci expliquerait-il la présence d’Oumar Mariko au Ghana (confirmé par lui-même sur RFI, démentant les rumeurs sur sa fuite après l’agression de Dioncounda Traoré). Et ses déplacements à Niafunké encadrés d’officiers de l’armée malienne, à la rencontre de Salafistes (sans daigner rencontrer les populations meurtries). Parmi les officiers, un aurait des parents et de forte connaissance parmi les militants d’An Sardine.

Un chef d’accusation plus dangereux

Depuis le coup d’Etat du 22 mars, les putschistes sont dans le viseur des observateurs. Se croyant à l’abri de tout, tous les actes condamnables qu’ils ont commis ont été recensés. Les rapports d’Amnesty International et de Human Right en disent long.

Cette affaire si elle est fondée risquera à coup sûr de se retourner contre l’ex junte. Les putschistes ont toujours soutenu comme motif du coup d’Etat, la mauvaise gestion de la crise au nord. Cela les a valu un peu d’aura auprès des populations maliennes. Mais comment se sentiront-elles si elles apprennent que l’ex junte était en alliance avec les extrémistes ?

Cette fois-ci, les organisations africaines et internationales pourront être dures contre « les apatrides » qui veulent déstabiliser les processus de sortie de crise dans les deux pays, le Mali et la Côte d’Ivoire.

Boubacar Yalkoué

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