Dans le cadre du renouvellement de son bureau, le Réseau des journalistes Africains pour l’environnement (l’ANEJ-Mali) a tenu le samedi dernier son Assemblée générale à la maison des jeunes de Bamako.
Les travaux de la cérémonie d’ouverture étaient présidés par David Sagara ministre de l’environnement et de l’assainissement.
En effet nul n’ignore aujourd’hui l’état de dégradation de nos ressources naturelles et la détérioration progressive et généralisée du cadre de vie des populations tant en milieu urbain que rural. Les systèmes de production extensifs et inadaptés, l’utilisation incontrôlée des pesticides et autres produits chimiques, la gestion désastreuse des déchets domestiques, solide et liquide, les pollutions créées par les rejets des produits, solide, liquide et gazeux de nos unités industrielles et artisanales, les méthodes d’exploitation minières peuvent respectivement constitués entre autres les causes de dégradation de l’environnement et de notre cadre de vie.
C’est pourquoi le Ministre Sagara dans sa note dira que le gouvernement a élaboré une politique nationale de protection de l’environnement dont le but est de garantir un environnement sain et un développement durable, par la prise en compte de la dimension environnementale dans tous les programmes de développement. Le ministre a salué le Réseau des journalistes Africains pour l’environnement l’ANEJ-MALI qui a toujours accompagné le département de l’environnement dans ses missions quotidiennes de communication.
A titre d’exemple le Réseau des journalistes Africains pour l’environnement a participé aux différentes éditions de la quinzaine, des excursions sur les sites miniers de Sadiola dans la région de Kayes, la participation de plusieurs ateliers sur le plan national et international, la réalisation de plusieurs reportages aux niveaux, national et international, l’organisation de débats radiodiffusés et télévisuels sur les thèmes de l’assainissement, des constructions anarchiques à Bamako qui causent très souvent des inondations.
Pour le ministre de l’environnement beaucoup reste a faire car les effets des changements climatiques, entre autres, les inondations, les maladies de tous genres, l’augmentation de la température, la diminution des ressources en eau douce, nous menacent encore. Le ministre a profité pour engager chaque malienne et à chaque malien à s’investir d’avantage dans la protection de nos ressources environnementales sans lesquelles notre vie serait en danger. La réussite de nos actions de lutte contre la dégradation de l’environnement passe nécessairement par le changement de comportement.