ffervescence à Kidal où les différentes composantes civiles et militaires de la coordination des mouvements de l'Azawad se retrouvent ce mardi pour discuter du projet d'accord de paix d'Alger. Oui ou non, faut-il le signer à la fin du mois ? Une décision lourde de conséquences. Une concertation qui se déroule dans une ville qui a connu une nouvelle provocation jihadiste ce dimanche.
Trois morts, un casque bleu et deux enfants, plusieurs blessés chez les militaires : l'attaque non revendiquée ce week-end à Kidal arrive une nouvelle fois à un moment sensible. C'est la Minusma qui était visée.
Lundi matin, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a condamné fermement cette attaque meurtrière qualifiée d'obstruction flagrante à la paix à un moment crucial pour le Mali.
Ce mardi matin s'ouvre à Kidal une concertation de toutes les composantes de la coordination des mouvements de l'Azawad. Ces groupes qui demandent depuis le début un statut particulier pour le nord du Mali ont demandé un temps de réflexion avant de signer le projet d'accord de paix paraphé par les autorités de Bamako dimanche dernier à Alger.
Les délégations venues de Gao, Tombouctou, mais aussi des camps de réfugiés sont déjà arrivées à Kidal. Dimanche, les chefs politiques des mouvements ont rencontré le représentant spécial de la Minusma à Niamey à l'initiative du Niger.
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