Une source policière a fait état d'"indices sur le véhicule qui a servi à transporter le commando auteur des crimes commis à Bamako", sans autre précision. On apprend de la même source que les assaillants n’étaient pas seulement deux, le tireur et son complice à bord d’une 4x4 V8, mais plusieurs.
72 heures âpres l’attentat de la terrasse, les enquêtes commenceraient à progresser. Selon une source policière, on fait état d'"indices sur le véhicule qui a servi à transporter le commando auteur des crimes commis à Bamako", sans autre précision. On apprend de la même source que les assaillants n’étaient pas seulement deux, le tireur et son complice à bord d’une 4x4 V8, mais plusieurs parmi lesquels on compterait au moins un Malien et un arabe. Aussi, on évoque plusieurs détonations avant la fusillade dans la boite à l’étage.
Rapatriement des corps
De nouveaux éléments qui doivent permettre une accélération de l’enquête désormais menée par une équipe d’experts maliens et étrangers qui ont commencé depuis hier leur collaboration après cette première tuerie à frapper des Occidentaux dans la capitale malienne.
Une magistrate de la section antiterroriste du parquet de Paris, accompagnée de dix policiers français, est arrivée dans la nuit de dimanche à lundi à Bamako pour participer à l'enquête sur l'attentat. La Mission des Nations unies au Mali (Minusma), qui ne compte pas organiser de patrouilles de casques bleus à Bamako, a mis à la disposition des autorités maliennes, des experts de police.
Par ailleurs, le corps du Français tué dans l'attentat de Bamako, Fabien Guyomard, 30 ans, devait être rapatrié lundi soir. Le Belge, le lieutenant-colonel Ronny Piens, 44 ans, était depuis février responsable de la sécurité pour la délégation de l'Union européenne (UE).
Nabi
Source: L'Indicateur du Renouveau