© aBamako.com par Momo
Cérémonie de remise des prix Litteraires Bamako le 11 mars 2015, cloture de la biennale des lettres sous le haut parrainage de Madame la premiere Dame KEITA Aminata Maiga, l`epouse du chef de l`Etat |
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Cérémonie de remise des prix Litteraires Bamako le 11 mars 2015, cloture de la biennale des lettres sous le haut parrainage de Madame la premiere Dame KEITA Aminata Maiga, l`epouse du chef de l`Etat |
C’est la Sénégalaise Mariama N’Doye avec "L’arbre s’est penché" (5 millions de F CFA) qui est grande gagnante du concours organisé en marge de la Biennale littéraire des femmes qui s’est achevée mercredi sous la présidence de l’épouse du président de la République, Mme Kéita Aminata Maïga. Fatoumata Kéita ("Sous fer", 3 millions de F CFA) et Koumanthio Zeinab Diallo ("Les fous du septième", 2 millions de F CFA) complètent le podium de la 2e édition de la Biennale littéraire de Bamako.
La Biennale se définissant comme un espace d’échange et de réflexion sur les productions et créativités littéraires féminines a regroupé les écrivaines de trois pays de l’Afrique de l’Ouest : le Mali (Aminata Dramane Traoré, Fatoumata Kéita, Hanane Kéita, Habi Bamba, Diama Cissouma etc.), le Sénégal (Andrée Marie N’Doye et Mariama N’Doye) et le Burkina Faso (Marie-Bernadette et Hadiza Sanoussi) des professeurs et personnalités de l’Université telles que : Dr Bamankan Soucko, Mme Touré …
Selon l’initiateur, Pr. Diola Konaté, les objectifs que l’on peut attacher à cette Biennale littéraire et intellectuelle sont entre autres : fêter le 8 mars autrement (de façon intellectuelle), ainsi donc, mettre en valeur les écrits des femmes, qu’elles-mêmes parlent de leurs expériences d’écriture, de ce qu’elles produisent littérairement, intellectuellement.
Les écrivaines ont animé des conférences débat sur les thématiques relatives au genre féminin qui se trouvent naturellement décryptées dans leurs œuvres.
Les débats ont permis à ces braves et audacieuses écrivaines d’expliquer directement et explicitement leurs œuvres, de tracer l’itinéraire de leur vie dans le domaine de l’écriture. Si certains d’entre elles disent être venues à l’écriture au hasard, d’autres, au contraire, reconnaissent avoir été inspirées par des situations socioculturelles et religieuses réduisant l’image de la femme.
La commission d’organisation s’est dite très satisfaite de la réussite de cette année par rapport à la 1re édition. Elle a enregistré la présence d’un nombre très élevé de femmes écrivaines et intellectuelles de l’Afrique de l’Ouest. Mais aussi par l’aide financière obtenue grâce aux partenaires qu’elle n’oubliera jamais à saluer et de remercier. Il s’agit, entre autres, du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, du ministère de l’Artisanat et de la Culture, de la Fondation Orange-Mali, de la Banque Atlantique, du Groupe Azalaï.
Karamoko Coulibaly, stagiaire