Les carottes sont cuites et bien cuites pour les sociétaires de Sotuba en Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF). En effet, dimanche 7 octobre 2012, le Djoliba AC de Bamako a mis fin à leur rêve de pouvoir disputer les demi-finales de cette échéance continentale. Battus (2-1), ils n’ont désormais leurs yeux que pour pleurer.
Engagé au départ en compétions africaines avec quatre équipes, le Mali se retrouve finalement avec une seule: le Djoliba AC de Bamako qui a réussi la prouesse de se qualifier pour les demi-finales de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF) grâce à son brillant parcours. Puisqu’il est non seulement qualifié pour les demi-finales depuis la 4ème journée contre le WAC de Casablanca (Maroc), mais il est assuré de terminer 1er de sa poule après sa victoire de dimanche dernier contre son éternel rival national, le Stade malien de Bamako et la défaite de l’équipe congolaise au Maroc.
On s’attendait à un véritable duel maliano-malien, mais en fait de duel, il y en avait pas. Avec la victoire des Rouges de Bamako, en aller (2-0) comme au retour (2-1), les locataires de Hérémakono confirment non seulement tout le bien dont on pensait d’eux, mais aussi et surtout confirment leur suprématie sur les Stadistes.
Ils ont été les véritables bourreaux de l’équipe du président Boukary Sidibé alias Kolon durant cette saison, tant sur l’échiquier national que continental. Bourreaux parce qu’ils ne leur ont laissé aucune chance en Coupe CAF, bourreaux également parce qu’ils leur ont barré la route pour le titre de champion du Mali. Ce qui les a démoralisés en Dame Coupe du Mali, puisqu’ils ont été éliminés prématurément par la Jeanne d’Arc. Une triple déception qui fait que les Blancs de Bamako sortent bredouille en cette saison sportive.
Définitivement enterrés par leurs grands rivaux, les Stadistes devront tourner cette triste page pour préparer activement la nouvelle saison sportive qui se profile déjà à l’horizon. Une tâche lourde pour le nouvel entraîneur français Emmanuel Souloy, appelé à la rescousse à la dernière minute, mais qui n’a pas pu sauver les meubles.
Du côté de Hérémakono, il semble que la fête a commencé depuis la victoire du club sur le WAC, synonyme de qualification pour les demi-finales. Mais, les Rouges de Bamako, tout caressant l’espoir de remporter, comme l’a fait le Stade en 2009, la précieuse Coupe CAF, ne doivent pas dormir sur leurs lauriers. Ils doivent travailler dur pour parvenir en finale, avant de rêver remporter le trophée continental. Mission difficile, mais pas impossible pour les protégés de Bruno Conti !