Renseigner, alerter, signaler tous les comportements suspects, c’est ce que demande le gouvernement malien aux habitants de Bamako depuis l’attaque d’un bar-restaurant de la capitale il y a dix jours, qui a fait cinq morts. Mais la démarche n’a rien d’évident. Si quatre numéros verts existent pour joindre la police, la gendarmerie et la protection civile, ils sont saturés à certaines heures. La coopération des habitants avec les forces de sécurité se heurte aussi à plusieurs obstacles, culturels et matériels.
Pour certains, la question ne se pose pas. Nicolas Cezzy est gérant d’un petit hôtel de la rue Princesse, tout près du bar-restaurant attaqué il y a dix jours. Il se dit naturellement prêt à donner un coup de main aux autorités. « Moi je n’ai pas peur de faire ça, je suis prêt à travailler avec les agents de sécurité de mon pays pour qu’il y ait plus de sécurité. »
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