Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Le ministre Maïga à Koulikoro, Sikasso et Ségou : Éclairages sur l’organisation des communales et présentation du RAVEC
Publié le mardi 17 mars 2015  |  L’Essor
Première
© aBamako.com par Androuicha
Première réunion de 2015 du Comité de Pilotage du PAPEM
Bamako, le 19 février 2015 au MATD. Le Comité de Pilotage du Processus d`Appui au Processus Electoral au Mali a tenu sa première réunion de l`année 2015 sous la présidence du ministre de l`administration territoriale et de la décentralisation, M. Abdoulaye Idrissa Maiga.




Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga, vient de boucler une tournée de 3 jours qui l’a conduit en deuxième, troisième et quatrième régions. Ce périple était destiné à discuter avec les représentants de l’Etat, les élus locaux et les chefs de quartier des chantiers du département. Le ministre Maïga a pu également toucher du doigt la réalité du fonctionnement des collectivités locales. Les petites communes parviennent à rendre des services à leurs administrés. Mais le transfert des ressources reste timide et la plupart des communes souffrent d’un manque de ressources humaines compétentes.
A Koulikoro, Sikasso et Ségou, les échanges ont porté sur trois grands thèmes : les élections communales, régionales et du district, la pérennisation du Ravec et les grands chantiers de la décentralisation. Les deux premiers thèmes ont suscité les débats les plus houleux.
En présentant l’état de la législation applicable aux élections de 2015, le conseiller technique chargé des questions juridiques, Mamani Nassiré, a expliqué que les prochains scrutins vont se dérouler dans un contexte nouveau marqué par l’application du suffrage direct pour l’élection du conseil régional et du conseil du district de Bamako à l’instar du conseil communal qui, depuis 1999, a toujours été élu sur la base de cette modalité de suffrage. La décision de consacrer le suffrage direct pour l’élection de tous les conseils sauf pour le conseil de cercle, en remplacement du suffrage indirect qui avait cours pour ces types d’élections, procède de la volonté de traduire dans la réalité les recommandations des états généraux de la décentralisation tenus à Bamako en 2013 qui ont mis un accent particulier sur cette question.
Le recours au suffrage direct a alors nécessité la modification du code des collectivités territoriales et du statut particulier du district. Ces changements ont été pris en charge par la loi électorale. Pour le conseil du district, l’article 4 du statut particulier du district de Bamako disposait : « le conseil du district est composé de membres élus en leur sein au scrutin uninominal et secret par les conseils communaux du district ». Pour le conseil régional, l’article 147 du code des collectivités territoriales prévoyait : « dans chaque région, il est institué un conseil régional composé de membres élus en leur sein au scrutin secret par les conseils de cercle de la région ».
Il ressort clairement de l’exposé de Mamani Nassiré que l’administration a réuni toutes les conditions pour l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles. La création des bureaux de vote n’attend que la publication de la liste électorale. Le report devrait cependant être mis à profit par les autorités administratives pour davantage affiner leur niveau de préparation.
Le dispositif de la pérennisation du Ravec en lien avec la consolidation et la modernisation de l’état-civil a été présenté par le directeur national de l’état-civil, Ousmane Bagayoko. C’est une opération qui consiste à mettre à jour de façon permanente les données issues du Ravec, à mettre en place un kit d’enrôlement au niveau de tous les arrondissements, ambassades, et consulats et communes urbaines du district de Bamako. Toute opération de mise à jour se fera sur présentation d’un acte de naissance malien. Tout acte étranger, a exigé Ousmane Bagayoko, doit être transcrit dans la forme malienne avant son intégration dans la base de données.
S. DOUMBIA
Commentaires

Titrologie



L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment