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Les Touaregs acceptent de renouer le dialogue
Publié le mercredi 18 mars 2015  |  Reuters
Kidal:
© aBamako.com par mouhamar
Kidal: M. Pierre Buyoya a rendu une visite de courtoisie à Intalla Ag ATTAHER, patriarche des touareg
Kidal, le 08 Août 2014. La délégation de la mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) conduite par son Excellence monsieur Pierre Buyoya, Haut Représentant de l`Union Africaine a rendu une visite de courtoisie au patriarche des touareg, Intalla Ag ATTAHER.




Les rebelles touaregs du nord du Mali ont accepté mardi de renouer le dialogue avec le gouvernement et les médiateurs internationaux, au lendemain de leur rejet de l’accord d’Alger.
"Nous sommes convenus qu’il devait y avoir une autre rencontre avec les médiateurs et le gouvernement malien", a déclaré Moussa Ag Acharatoumane, porte-parole du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), joint par téléphone à Kidal, dans le nord du Mali. La date et le lieu restent à définir, a-t-il ajouté.
Des diplomates se sont rendus mardi à Kidal pour rencontrer les représentants des Touaregs au lendemain de leur rejet de l’accord de paix préliminaire proposé le 1er mars à Alger, que seul le gouvernement malien a signé.
Plusieurs centaines d’habitants ont défilé dans la ville derrière des banderoles clamant : "Nous ne signerons pas !" et en agitant les drapeaux du Nord, qu’ils nomment Azawad, ont rapporté des témoins.
"Cette décision est entièrement la leur (celle des Touaregs, ndlr)", a déclaré Pierre Buyoya, haut représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, au micro de Radio France Internationale (RFI), à Kidal. "Notre mission est de les encourager à prendre la bonne décision, qui est de signer."
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), qui représente cinq groupes rebelles, a estimé lundi que l’accord d’Alger, rédigé après huit mois de discussions, constituait une bonne base pour la poursuite des discussions mais qu’il ne répondait pas en l’état aux aspirations du peuple touareg et devait être amélioré.
Un diplomate représentant la France, qui assume actuellement la présidence du Conseil de sécurité, a indiqué que des sanctions, comme par exemple une interdiction de voyager, pourraient être envisagées contre les rebelles s’ils persistaient à ne pas signer.
(Tiemoko Diallo; Eric Faye et Jean-Philippe Lefief pour le service français)
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