En refusant d’être dans le projet de sabotage du processus de paix d’Alger, les populations des zones contrôlées par les séparatistes, ne dorment plus que d’un seul œil.
Le principal groupe de la Coordination des mouvements de l’Azawad sur le papier, le MNLA, a procédé la semaine dernière à la fermeture des écoles et des marchés. Son objectif est de convaincre les populations à épouser son idéologie sécessionniste.
Des populations, soucieuses de paix et de réconciliations entre tous les fils du Mali, ne savent plus à quel saint se vouer, car l’avenir de leurs villes est en jeu dans les mains des gens censés défendre une République fantôme. En oubliant les bases sur lesquelles un Etat se construit et en violant des droits humains, au vu et au su de la Minusma, dans ces zones.
Et le silence des autorités maliennes est inexplicable face à cette situation, en croire les habitants de ces localités. Ces rebelles orchestrent des manifestations pour montrer leur présence dans ces zones, sur fond de harcèlement et d’intimidation ainsi que de menaces.
« Le MNLA est une coquille vide, il n’a aucune une force réelle sur le terrain, le mouvement indépendantiste ne contrôle rien dans cette zone », a fait remarquer un habitant de Kidal qui a requis l’anonymat.
Y.M. B.
Stagiaire