Apparemment, tout est à refaire pour la paix au nord du Mali. En effet, « après la visite de la médiation hier à Kidal : le MNLA et ses alliés demandent la réouverture des négociations », constate L’Indicateur du Renouveau à Bamako. « La CMA, la Coordination des mouvements de l’Azawad, qui représente cinq groupes rebelles, a estimé, précise le journal, que l’accord d’Alger, rédigé après huit mois de discussions, constituait une bonne base pour la poursuite des discussions mais qu’il ne répondait pas en l’état aux aspirations du peuple touareg et devait être amélioré. »
Hier, les médiateurs, à savoir le responsable de la Minusma, le représentant spécial de l’Union africaine, le chargé Afrique du Quai d’Orsay et le représentant de la médiation algérienne, ont tenté d’infléchir la position de la CMA, en vain. « Les rebelles persistent dans leur refus », s’agace L’Informateur, toujours à Bamako.