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Nord du Mali: le texte de l’accord ne changera pas, prévient la médiation
Publié le jeudi 19 mars 2015  |  RFI
Mali
© Autre presse par DR
Mali : vaste opération de l’armée française à Kidal




La négociation est parachavée, autrement dit terminée. C’est ce qu’a tenu à rappeler hier la médiation qui s’est rendue à Kidal mercredi pour rencontrer les mouvements du Nord, qui refusent de signer pour l'instant l'accord de paix tel qu'il a été paraphé par les autres parties le 1er mars à Alger.

Dans un communiqué rendu public hier la médiation internationale tient à rappeler que la négociation est terminée. Autrement dit, il n’est pas question de changer le texte de l’accord qui a déjà été paraphé à Alger le 1er mars par les autres parties. Ce qui est possible, précise cependant la communauté internationale, c’est que les observations faites par les mouvements du Nord soient étudiées ultérieurement.

Une étape du processus de paix

les médiateurs proposent à présent une nouvelle solution aux groupes rebelles : la déclaration interprétative. L’accord n’a pas la prétention de résoudre à la fois et dans l’immédiat tous les problèmes posés, précisent les médiateurs. Le paraphe de l’accord n’est qu’une étape du processus de paix, ajoute la médiation, en espérant que l’argument sera entendu. « Nous pensons qu'il faut qu'ils prennent leur courage à deux mains et qu'ils puissent signer cet accord, pour ouvrir enfin cette nouvelle phase qui va être longue, mais où tous les problèmes posés pourront trouver une solution », explique Pierre Buyoya, médiateur et Haut représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel.

L'un des médiateurs analyse par exemple qu'il ne serait pas possible, dans ce cadre, d'ajouter la mention d'un statut politique spécifique pour les régions du Nord. En revanche, les rebelles pourraient apporter des précisions sur le fonctionnement et le financement, par exemple, de la zone de développement économique prévue pour ces régions du Nord.

Une « question de bon sens »

La signature de cet accord est une « question de bon sens », assure Pierre Buyoya, mais une éventuelle signature ne résoudra pas tous les problèmes.
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