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Projet d’accord pour la paix et la réconciliation au Mali : Le solide argumentaire du ministre de la Réconciliation Nationale : « si la règle de droit n’était pas interprétative l’avocat n’aura pas de mot à dire »
Publié le jeudi 19 mars 2015  |  La Nouvelle Patrie
Clôture
© aBamako.com par mouhamar
Clôture du séminaire axé sur le thème « Médias et processus de paix au Mali »
Bamako, le 07 novembre 2014. Hôtel Salam. M. Zahabi Ould Sidi MOHAMED Ministre de la Réconciliation Nationale a présidé la cérémonie de clôture du séminaire axé sur le thème « Médias et processus de paix au Mali » qui a été organisé par la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).




Le ministre de la Réconciliation Nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed avec ses experts, les membres de son cabinet, partis à Kayes et dans d’autres régions du Mali dans le cadre d’une bonne stratégie de communication, de sensibilisation des autorités administratives et des populations sur le contenu du projet d’accord, se prononce dans un solide argument : « si la règle de droit n’était pas interprétative l’avocat n’aura pas de mot à dire ». Que peut-on comprendre dans cette assertion ? Il fait allusion à quoi ?

Oui la règle de droit est interprétative puisque la loi parfois est floue sur certaines affaires. A notre humble analyse, il fait allusion aux intellectuels capables de comprendre, de transformer, de donner un autre sens aux mots quand çà arrange leurs intérêts. Pour le ministre Zahabi , il ne s’agit plus de comprendre, afin de dénaturer les choses mais d’être optimiste et réaliste. Le ministre évoque qu’il n’ya pas d’alternative à la paix, on veut la paix, rien que la paix, mais pas n’importe qu’elle paix. On ne peut pas admettre que les gens nous divisent.

Ce n’est pas avec la force qu’on peut obtenir la paix, ni encore moins la séparation et c’est ce qu’il faut que les gens comprennent, a- t- il insisté.

« Nous ministres, président de la République, nous sommes passagers mais la République reste. Nous négocions pour aller de l’avant dans l’intérêt du Mali. »

Bassala Touré
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