L’avancée des groupes jihadistes d’Aqmi, d’Ançar Dine et du Mujao, en janvier 2013, a vu se précipiter le déploiement et les opérations aériennes de l’armée française au Mali. Perçue d’abord comme une guerre de libération, l’intervention française s’est transformée, ensuite, aux yeux de beaucoup de Maliens en une guerre d’occupation. Etablie sur toute la zone sahélienne, l’action militaire française s’inscrit désormais dans la durée, après une phase dite d’urgence.
Le chef de l’État français avait prit les devants en recevant, en janvier 2013, “une demande d’aide” formelle de la part de l’ancien président malien par intérim Diancounda Traoré. Dès l’arrivée des soldats français, François Hollande assure: ‘La France n’a pas vocation à rester au Mali”. Cette déclaration donne alors le ton en annonçant le caractère “exceptionnel” de l’opération Serval. Un an et demi, après, celle-ci s’est élargie au Sahel en devenant l’opération Barkhane. Ancrée physiquement sur place, elle s’est également dotée d’un cadre légal et juridique qui couvre toute la région sahélo-saharienne, faisant “sauter les frontières politiques” de la Mauritanie au Tchad.
De serval à barkhane : de l’urgence à une présence durable
Entre janvier 2013 et mars 2015, une vingtaine d’attentats kamikazes furent recensés
La première phase de l’opération d’urgence consistait à sécuriser Bamako, la capitale malienne, en stoppant, à hauteur de Konna, l’avancée jihadiste vers le sud du pays. Si “la reprise” de Konna par les armées française et malienne était sujette à caution durant les premiers jours suivant les affrontements, le Ministre Français de la défense Jean-Yves Le Drian évoquera également un “point difficile” à l'ouest. Car les jihadistes feront une irruption “surprise” dans la localité de Diabali, située dans la région de Ségou, s’emparant de la ville et mettant en fuite l’armée malienne qui se refuge à Niono.
Cette résistance, à l’occasion du coup d’arrêt infligé à l’avancée jihadiste vers Bamako, dénotait déjà de la coriacité et de la détermination de ces groupes, bien que leurs positions fussent détruites dans les grandes agglomérations de Gao, Tombouctou et près de Kidal. Ces frappes aériennes ciblaient des dépôts d’armement, de carburant, des bases logistiques de formation et de regroupement. Leur objectif était d’affaiblir l’imprévisible et terrible ennemi aguerri à la technique de la guérilla. Technique qui se révèlera plus tard redoutable pour l’armée française et les casques bleus de la Mission Intégrés des Nations Unies au Mali (Minusma) qui seront déployés dans toute la région septentrionale, à partir de juillet 2013.
De lourdes pertes feront reculer les jihadistes. Certes ! Mais une partie de ce résidu se réfugie dans le très grand nord du Mali, notamment dans le massif des Ifoghas, au Nord-Est de Kidal, et au delà de la région de Tombouctou. La frange la plus importante “du reste jihadiste” s’exile cependant dans le sud libyen, pour y abriter un grand sanctuaire capable à n’importe quel moment de déstabiliser, de nouveau, toute la région sahélienne. En particulier le Nord-Mali et le Nord-Niger.
Après la reconquête des villes de Gao et Tombouctou, les jihadistes n’étaient toujours pas anéantis car une vingtaine d’attentats kamikazes furent recensés entre janvier 2013 et mars 2015, orchestrés à partir de nouvelles bases ou de cellules dormantes, notamment dans la région de Gao. Ces attentats ciblent aussi bien les soldats français mais surtout les casques bleus onusiens, composés de troupes africaines et internationales.
Les phases de sauvegarde de Bamako et de reconquête du Nord-Mali définitivement “atteintes”, non sans mal, après les premiers mois, l’opération française jadis qualifiée de “pratique” et non inscrite dans la durée, s’est transformée en Barkhane, couvrant toute la bande sahélo-saharienne de Nouakchott à N’djaména, en s’inscrivant cette fois-ci dans la durée.
L’accord de défense entre Paris et Bamako, signé en juillet 2014, - soit un an et demi après le déploiement des forces serval dans le nord malien -, confère désormais une structure juridique à la présence française au Mali dans le cadre de l’opération Barkhane, pour une durée de cinq ans reconductible. Le traité de coopération militaire, signé à Bamako, vise officiellement ‘à contribuer à une paix et une sécurité durables’.
Le traité interviendra suite aux recommandations du Sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique, tenu en décembre 2013. Ce sommet avait vocation à mener une réflexion et apporter des solutions pour “le soutien aux forces africaines” et “la maitrise par les Africains de leur sécurité”. Les principaux domaines de coopération de défense concernés sont: l’échange d’informations et l’organisation régulière de consultations sur les problèmes sécuritaires, la formation, le conseil, l’entraînement et l’équipement. “Ce traité va permettre de renforcer la coopération militaire entre le Mali et la France dans les domaines du renseignement, de la formation, de l’échange d’informations pour assurer la sécurité sur le territoire malien et dans le Sahel”, avait indiqué Jean-Yves Le Drian après la signature de l’accord.
Le déploiement quasi immédiat, voire instantané, de Serval, ainsi que le prolongement de cette opération, pour une plus longue durée, sous le nom Barkhane, sont perçus comme une aubaine, techniquement, - au moins - , par la politique malienne de défense. Il faut se souvenir que l’armée de ce pays a récemment subi une déconfiture totale, lors de l’assaut foudroyant lancé par les groupes rebelles et jihadistes à partir de janvier 2012. L’essentiel des soldats maliens s’étaient alors repliés au sud du pays, souffrant d’une incapacité de reconstruction qui est encore inhérente à cette armée, affaiblie par des clivages conflictuels “entre bérets rouges” “et bérets verts”, les deux principales factions des forces maliennes.
L’appui de l’armée française, qui nourrit sans doute également des intérêts géostratégiques, est alors devenue, aux yeux de beaucoup d’observateurs, un moyen incontournable dans la reconstruction et le redéploiement “total” de l’armée malienne au Nord du pays. Mais aussi une aide dont le Mali n’est quasiment pas en mesure de se passer sur la très difficile et périlleuse voie de sécurisation de sa zone septentrionale, qui échappe encore en grande partie au contrôle de l’Etat. Cette zone constitue en effet un terrain pouvant simultanément être connectée au sud libyen ; au nord-Algérien abritant la direction d’Aqmi; voire à l’Etat Islamique en Syrie-Irak ; mais aussi à la partie Ouest-africaine, en proie à Boko Haram. Le dernier attentat à Bamako, du 07 Mars, revendiqué par le groupe Al-Mourabitoune, de Mokhtar Belmokhtar, et les attaques quasi permanentes au nord du pays, contribuent ainsi à faire planer une véritable épée de Damoclès sur la région.
Cependant, les opinions maliennes ne sont visiblement pas toujours prêtes à entendre et à accepter certains compromis guidés par le réalisme politique de leurs dirigeants.
Ces opinons sont certes contrastées et changeantes selon les régions, les évènements et l’attitude politique, mais elles découlent avant tout de la politique militaire française au Mali.
L’opinion au sud du pays : entre ferveur et rejet de la France
La “lune de miel” ne perdurera pas longtemps
La reprise de Konna en janvier 2013 par les forces françaises et maliennes, marquera un coup d’arrêt dans l’avancée jihadiste vers le sud du pays. Cette opération fera grimper l’estime de l’opinion publique malienne vis-à-vis de l’armée française, en particulier, et de la France en général. Une attitude favorable qui s’illustrera particulièrement lors de la visite de François Hollande au Mali début février 2013, au cours d’une journée très forte en émotion. Le président français Hollande, encensé par une immense foule en liesse venue accueillir “le sauveur”, déclara alors, dans une verve pétrie d’émotion, “Je passe sans doute la journée la plus importante de ma vie politique”, sous l’acclamation euphorique de centaines de milliers de citoyens maliens au bord de l’extase.
Mais “la lune de miel” ne perdurera pas longtemps. Car l’armée malienne est de retour dans toutes les grandes villes du nord-Mali, à l’exception de Kidal, bastion des groupes armés, notamment Touaregs. Ces derniers s’étaient démarqués des jihadistes tout en renonçant aux velléités sécessionnistes et avaient déclaré vouloir s’inscrire dans un dialogue politique avec Bamako, en signant “l’Accord de Ouagadougou”, en juin 2013, qui permettra l’organisation de l’élection présidentielle au Mali, fin juillet 2013. Ces groupes, avec à leur tête le Mouvement National de Libération de l’Azawad (Mnla) ont été quasiment “recyclés” par l’armée française. Ils avaient profité de la déroute des jihadistes pour se reconstituer.
Dès l’arrivée de l’armée française, ces groupes rebelles avaient marqué leur retour à Kidal, regroupant l’ensemble de leurs effectifs. Auparavant, le Mnla avait été chassé des principales villes du Nord par les jihadistes d’Aqmi et leurs alliés d’Ançar Dine et du Mujao, qui occupaient les grandes agglomérations du nord et contrôlaient certains axes routiers, jusqu’à l’arrivée des Français, en janvier 2013.
Avec la libération des villes du nord, le Mnla a été remis en scelle par l’armée française, comme supplétif pour traquer les jihadistes dans le massif montagneux de l’Adrar des Ifoghas, mais surtout pour renseigner et mener aux otages français qui étaient détenus dans cette zone par les groupes jihadistes. Le Ministre de la défense déclara à ce sujet : “à Kidal nous avons eu des relations fonctionnelles avec le Mnla”.
Sur les réseaux sociaux, on retrouvait partout des déclarations du genre “Tout sauf le Mnla”
C’est précisément ces rapports entre la rébellion, d’une partie touarègue, au sien du Mnla avec les forces françaises à Kidal qui ne sont pas du goût de Bamako et surtout des opinions publiques maliennes, particulièrement dans le sud du pays. Ces dernières estiment que la France, par cette action, est en train de prendre position en faveur de la rébellion. En outre, l’impossibilité du retour de l’armée malienne à Kidal est perçue, par la rue de Bamako, les opinions intellectuelles et les mouvements sociaux, comme “une amputation de Kidal du reste du Mali”.
La rébellion du Mnla est en effet considérée par une grande majorité de maliens comme l’acte qui a précipité la descente aux enfers du Mali depuis janvier 2012. Jadis “Indépendantiste” dans son discours, ce mouvement s’attirera une image très négative, au point que la rue lui préfère les jihadistes, malgré leurs crimes et exactions à l’égard des populations des villes de Tombouctou et Gao. Sur les réseaux sociaux, déchaînés, en permanence, on pouvait lire sans cesse : “Tout sauf le Mnla” et d’autres messages de même nature.
C’est ainsi que la grande ferveur dans laquelle avait été accueilli Hollande au Mali, début février 2013, après les premières heures de la libération des principales villes du Nord, notamment Tombouctou et Gao, va s’inverser pour donner naissance à une attitude totalement défavorable à la présence française, notamment à Kidal. C’est cette présence française, désormais perçue comme une occupation, qui empêcherait, aux yeux de beaucoup de Maliens, le retour de l’armée malienne à Kidal.
Suite à une visite compromettante de l’ex-premier Ministre Moussa Mara, en tournée dans tout le nord du pays, une tentative de l’armée malienne visant à récupérer Kidal se soldera par une cuisante défaite, en mai 2014, face à la présence particulièrement massive des trois principales branches armées rebelles de la région, qui tenaient alors des meetings politiques au sein de la ville. Toutes leurs bases y étaient présentes.
La présence à Kidal des forces françaises et étrangères, puis du Mnla, le tout sans l’armée malienne, s’avère inacceptable pour Bamako et son opinion publique. Elle illustre selon eux le traitement spécial réservé à cette partie nord du pays, qui n’est pour l’heure, quasiment plus administrée par le pouvoir central de Bamako.
Toutefois, l’argument avancé par la rébellion à Kidal pouvait dans un sens se justifier, pour certaines populations du nord, car le retour de l’armée malienne dès janvier 2013, notamment à Tombouctou et dans le sillage de serval, est perçu par les populations “teint clairs”, en l’occurrence les Touaregs et Maures, comme une porte ouverte aux exactions rapportées.
Au nord du pays : des exactions à l’ombre de serval
D’après les réfugiés, l’intervention française est “bienvenue” en même tant qu’elle éveille des inquiétudes très fortes. Dès les premiers jours de la guerre au Nord-Mali contre les salafistes, plusieurs milliers de personnes se sont enfuies vers la Mauritanie, s’ajoutant à ceux qui étaient déjà enregistrés au camp de M’béra, le plus grand camp de réfugiés maliens à l’extérieur.
L’intervention française au Mali avait alors été systématiquement saluée par tous dans le pays, y compris par ces exilés maliens en majorité Touaregs et Maures, issus notamment de la région de Tombouctou. La responsabilité de la France dans le retour et les agissements de l’armée malienne est néanmoins jugée considérable parmi les opinions touarègues.
Dans la ville de Tombouctou et sa région, de nombreux témoignages rapportent des pertes de vies humaines, et ce en pointant explicitement la responsabilité de l’armée malienne.
Même si pour beaucoup de réfugiés l’intervention militaire a été décidée tardivement, et ce malgré les souffrances des populations du Nord-Mali, sous le joug d’Aqmi qui appliquait durement sa loi. Il n’en demeure pas moins qu’elle sera vécue comme un soulagement pour les victimes à l’intérieur comme à l’extérieur de cette occupation salafiste. Ces réfugiés s’interrogèrent par ailleurs sur le déroulement des opérations et se demandèrent “comment prévenir les risques des dérapages de cette intervention pouvant affecter la population civile?”
Pour ces réfugiés, il n’y avait que deux solutions : soit les extrémistes sont extirpés de force ; soit ils restent sur place et la mauvaise graine s’implanterait alors davantage et la communauté internationale aurait du mal à trouver une solution à un tel fléau sur le long terme.
Ce que les populations du nord, Touaregs et Maures en tête, redoutent le plus, encore aujourd’hui, bien que la situation ait évoluée, c’est aussi le retour de l’armée malienne dont les exactions avaient étés signalées, plusieurs fois, par des organisations telles que la Fédération International des Droits de l’Homme (Fidh), Human Right Watch (Hrw) et Amnesty International. Ces associations avaient même demandé l’ouverture d’une enquête pour «une série d’exécutions sommaires perpétrées par l’armée malienne» dans le centre et le nord du pays depuis le 10 janvier 2013, lors du retour de l’armée malienne dans le sillage de serval.
Dans la ville de Tombouctou et sa région, de nombreux témoignages issus de civils nomades et de la presse internationale rapportent des pertes de vies humaines, et ce en pointant explicitement la responsabilité de l’armée malienne. Des boutiques et maisons de Maures ont été par exemple incendiées, saccagées et pillées dans la ville de Tombouctou. Selon beaucoup de ces teints clairs (Touaregs et Maures), ils étaient accusés par l’armée malienne “d’être des pro-rebelles” ou “de mèche avec les jihadistes” qui occupaient la ville.
Si la visite de François Hollande à Tombouctou avait fortement marqué les esprits, ce n’était pas seulement en raison des liesses populaires ou de l’aspect “opération de communication pour l’Elysée”, mais surtout parce celui qui incarnait un symbole très fort de Tombouctou : le chamelier – Touareg ou Maure – qui a dressé le méhari offert, par la ville, au président Français en guise de reconnaissance pour avoir “débarrassé” Tombouctou des jihadistes, était absent.
Car les Touaregs et les Maures - fondateurs de Tombouctou à la fin du Vème siècle de l’Hégire – avaient totalement abandonné la ville, quelques semaines auparavant, pour sauvegarder leur peau devant l’arrivée de l’armée. Raison pour laquelle Tombouctou, lors de la visite historique de François Hollande, était vide de tout Touareg ou Maure.
Ainsi, à l’instar de l’opinion du sud malien, celle du nord est aussi partagée sur la guerre française au Mali. Pour beaucoup de ces civils, la condition d’une paix juste et durable passe par la justice, la réconciliation et par la résolution de la question récurrente du Nord-Mali, en impliquant toutes les communautés, sans distinction et indépendamment de la capacité de nuisance des acteurs du conflit. Une volonté qui n’est pas toujours entendue ni prise en compte dans les sphères de décision politique.
La guerre et les intérêts d’État
S’il est naturellement juste et bon de chasser le mal qui sévit depuis trois ans au Nord-Mali, voire de l’anéantir pour que les populations renouent avec leur sécurité, leur dignité et leur liberté d’antan, on est cependant tenté de s’interroger sur cette guerre menée par la France au Mali.
Il est important de se poser cette question, d’autant plus que la principale force combattue dans cette région émane de la Lybie, une conséquence directe, comme l’affirment de nombreux observateurs, de l’intervention française. Celle-ci, en visant le régime de Khadafi en 2011, a ouvert les portes des casernes et laissé certains groupes récupérer un véritable arsenal de guerre; ces mêmes groupes perturberont dès la fin 2011 l’équilibre des forces au Nord-Mali, avant d’installer un chaos permanent, à partir de janvier 2012, dont les civils sont les principales victimes.
Une fois l'intervention française terminée, les Maliens devront eux aussi mener un combat, mais d'une tout autre nature.
D’un certain point de vue, la contradiction est frappante. Les dégâts et les pertes sont incalculables pour tous, peu importe le bord ou le pays où l’on se trouve. Assiste-t-on à des rapports de forces politiques et idéologiques - internes à la France – s’exposant (et s’exportant) en terres étrangères africaines ?
Si l’on considère l’angle purement technique, nous constatons le réalisme politique, ses intentions fluctuantes en fonction des régimes, des tendances, et de leurs intérêts pragmatiques et géostratégiques, le plus souvent déguisés sous l’apparence “de guerre de libération” ou de “guerre juste pour la démocratie, les droits de l’Homme etc.”.
“La France n’a pas vocation à rester au Mali”, avait martelé François Hollande dès le départ de Serval. Mais avec Barkhane, l’opération s’inscrit désormais dans la durée, pour cinq ans au moins.
La proximité du Niger voisin, qui abrite d’importants gisements d’uranium exploités par l’entreprise française Areva, et la perspective de ressources encore inexploitées (pétrole, gaz, or, eau, solaire) au grand Sahara malien, de même que l’installation française à Tessalit - base très stratégique et longtemps convoitée, notamment par les Américains pour surveiller l’Afrique, le Maghreb et le Moyen Orient - poussent davantage les observateurs à interroger le moteur de la guerre française au Mali, voire les origines et l’ampleur de cette crise, qui peine à se résoudre.
Pour ce qui est de la situation au Mali, ce n’est pas seulement la guerre qui résoudra le problème. Il incombera certainement aussi aux Maliens, après l’aide armée française, de mener une toute autre guerre, celle de la paix, de la réconciliation, du développement, de la justice, et de la reconstruction sur des bases nouvelles et durables.
Intagrist El Ansari est un auteur indépendant. Il est regisseur, reporter et correspondant en Afrique Nord-ouest (Sahel/Sahara) pour des magazines, la télé et la presse internationale. Il a travaillé e.a. pour le programme + d’Afrique sur Canal+ Afrique, Afrik’Art sur TV5Monde, Planète+ et People TV. Il a également publié dans des journeaux et magazines internationaux tels que Courrier International (France), le Temps (Suisse), le Courrier (Genève), InfoSud (Suisse), La Libre Belgique, MO*, l’Humanité (France), Slate Afrique, Al-Jazeera English, Le Huffington Post… Son premier roman, Echo Saharien, l’inconsolable nostalgie, a été publié chez par l'éditeur Langlois Cécile (Paris).
Source: mo.be