Selon le ministre de la Santé, Soumana Makadji, Ouéléssébougou aura son « mini hôpital » en février 2013. C’était le samedi 6 octobre 2012 lors d’une visite sur le chantier du Centre de santé de référence de Ouéléssébougou, en présence d’un médecin chef satisfait du nom de N’Tji Boubacar Diarra.
Avec une population estimée à plus de 50 000 habitants pour un centre de santé communautaire de référence débordé, le Djitouma - dont Ouéléssébougou en est la capitale - a fortement besoin d’une structure sanitaire moderne. L’ouverture de cette structure sanitaire moderne vient d’être annoncée dans 5 mois par le ministre de la Santé, Soumana Makadji. C’était à la faveur de sa visite de terrain sur les chantiers du Centre de santé communautaire de la localité.
Comme un évangile, la bonne nouvelle a vite fait le tour du Djitoumou où la demande des soins sanitaire dépasse l’offre.
S’étendant sur une superficie de 3ha avec une superficie bâtie de 4472 m2, ce futur joyau architectural et sanitaire de Ouéléssébougou comprend une bonne dizaine de bâtiments : un bloc dédié au bureau des entrées, un bloc administratif et de consultation, un bloc pour la maternité et l’hospitalisation, des blocs techniques (odontostomatologie, l’ophtalmologie…) pour la chaîne de froid, l’imagerie médicale (radio et échographie) et un bloc pour les logements d’astreinte et de magasins.
Sory Ibrahim Diakité du bureau d’études, architecture et Urbanisme, « la Guêpe », le nouveau CSRéf. est conçu pour répondre aux normes techniques et de confort. A l’en croire l’architecture du CSRéf répond aussi aux réalités climatiques et environnementales du milieu. Les salles sont spacieuses facilitant la circulation des personnes et de l’air.
D’un montant initial de plus de 796 millions 92 620 F CFA, le nouveau centre de santé de référence de Ouéléssébougou est extensible avec l’espace dont il dispose.
Selon son médecin-chef, Dr N’Tji Boubacar Diarra, ce nouveau Centre de santé de référence de Ouléssébougou sera un pôle de santé de référence avec un plateau technique haut de gamme et de nouvelles prestations pour une capacité d’accueil plus grande. Les unités de la Médecine générale, de la Pédiatrie, la Chirurgie générale, l’Ophtalmologie, et de l’Odontostomatologie auront une capacité d’accueil de 20 lits chacune.
Avec une technologie de pointe et un personnel renforcé, auxquels s’attend le médecin-chef Diarra, le nouveau CSRéf., sera plus prompt dans la prise en charge des 40 à 50 cas de référés que son centre reçoit par jour.
Pour la diligence des travaux, après le retard accusé dans les travaux, le ministre de la Santé, Soumana Makadji, a pris l’engagement de tout mettre en œuvre pour que ce nouveau joyau architectural soit livré au plus tard la fin du mois de février 2013.
Avec le pragmatisme qu’on lui reconnait, le ministre Makadji a instruit à son directeur des finances et du matériel, Souleymane Traoré, des dispositions pratiques pour doter ce centre des voies d’accès et d’une cour aménagée avec de nouveaux arbres plantés. Il a également promis de le doter d’un incinérateur made in Mali à la fois moderne et moins onéreux.
En visite dans les locaux de l’actuel CSRéf. de Ouéléssébougou où il a sillonné les tentes abritant l’unité des enfants malnutris, le ministre a instruit des mesures pour qu’elle trouve un abri (non de fortune) dans l’enceinte du nouveau CSRéf.
Au terme de cette visite, le ministre Makadji s’est déclaré satisfait de la qualité des travaux et l’étendue du nouveau CSRéf qu’il a qualifié de « mini-hôpital » dont les travaux sont à un taux d’exécution de 80%. Il sera livré dans 4 mois. C’est ce qu’ont assuré le ministre et le chef de l’Entreprise de construction, Sory Ibrahim Diakité.
