Suite aux fortes pluies qui se sont abattues sur la capitale du coton, plusieurs familles ont vu leur maison s’effondrer. Les sinistrés refugiés dans les établissements scolaires reçoivent la visite d’Ibrahim Féfé Koné, gouverneur de Sikasso. Sur instruction du gouverneur, les sinistrés sont recensés par les services sociaux de Koutiala. Après avoir reçu le rapport du préfet de Koutiala, le gouverneur envoie un premier don de 200 sacs de 50 kg de riz, soit 20 tonnes.
Le riz chargé à Sikasso est escorté jusqu’à Koutiala. Arrivé à Koutiala, le don était sous la responsabilité du maire de Koutiala moins élu du parti SADI Dramane Sountoura. Celui-ci en instance de voyage sur la ville d’Alençon (France), charge Chiaka Sogoba, agent de la mairie de s’occuper des sacs de riz. Comme consigne, le maire demande à Sogoba de décharger 20 sacs à son domicile. Sogoba s‘exécute et décharge 20 sacs de riz chez le maire avant d’envoyer le reste chez les sinistrés. A l’arrivé, Sékou Coulibaly, préfet de Koutiala était là pour s’assurer que le colis soit bien arrivé. Il décide de suivre tout le déchargement. A sa grande surprise, il décompte 180 sacs au lieu de 200 sacs. Immédiatement, il ordonne aux gendarmes de mettre Sogoba aux arrêts pour détournement. Sogoba dira alors que les 20 sacs avaient été déposés chez le maire à la demande de ce dernier. Le maire est saisit par téléphone. Il reconnaitra avoir donné l’autorisation à Sogoba de déposer 20 sacs chez lui. Cependant, le maire dira avoir prévu ses sacs pour des sinistrés qui sont à sa charge. Le préfet dira qu’il n’existait pas deux groupes de sinistrés. Il ordonne aux gendarmes de se rendent au domicile du maire de Koutiala pour récupérer les 20 sacs. Chez le maire, ils ne trouveront que 14 sacs de riz, 6 ayant été déjà distribués. Toujours, le préfet veut emprisonner Sogoba, jusqu’à ce que la totalité des sacs soit retrouvée. En, l’absence du premier responsable concerné, qui est le maire, le 1er adjoint Yaya Nagazangan Barry prend un engagement écrit pour obtenir la libération de Sogoba avant le retour du maire. Le préfet attend de pied ferme le maire pour tirer l’affaire au clair. Tout compte fait, le maire a intérêt à trouver des arguments solides pour se tirer d’affaire, quand on sait, qu’il est du parti SADI, qui se passé pour la formation politique qui n’a que des cadres intègres. A Koutiala, les populations attendent le retour du maire pour avoir le cœur net.
A suivre
A Guindo